Cuisinophobie et film idiot

Aujourd'hui, on a décidé de me guérir de ma cuisinophobie. Je m'explique :
Je suis l'heureuse propriétaire (depuis peu, mais ça c'est une autre histoire^^) d'une casserole et d'une poêle. Elles dorment tranquillement dans mon casier de cuisine, situé donc dans la cuisine au rez-de-chaussée, alors que mon frigo et moi, on habite au 10ème dans une autre aile. Pratique. Mais c'est pas vraiment là le nœud du problème. En fait j'aurais eu plusieurs fois l'occasion de me servir de ces ustensiles... disons certaines fois où je suis descendue exprès avec mes pâtes, mon sel, mon tupperware. Mais arrivée devant le casier ouvert, j'avais une fâcheuse tendance à le refermer et à remonter me faire de la semoule au micro-onde dans ma chambre.
Mais aujourd'hui tout cela est fini.
Avec Chloé, on a vaincu le monstre. On s'est armées de tortellinis, de jambon et de ketchup et on a fait un repas de rois dans la cuisine. (j'ai juste dû remonter trois fois au 10ème, pour chercher le ketchup, le produit vaisselle et l'appareil photo^^)

Pourquoi ne pas l'avoir fait avant me direz-vous peut-être ? C'est simple : je ne pouvais pas inviter Chloé à manger, parce que je n'avais qu'une seule fourchette. Et là, on comprend l'utilité de Noël et de l'intuition des amis qui nous font des cadeaux utiles : ma fourchette de Noël, emballée dans son papier doré, m'a permis de surmonter finalement mon angoisse de la cuisine.

Comme une soirée loose n'est jamais assez loose pour nous, on a décidé de regarder un petit film... et là, j'ai un message personnel à faire passer, excusez-moi en par avance : CHARLOTTE !! Qu'est-ce que c'est que ÇA ?? que tu m'as mis sur mon pc au milieu de plein de films géniaux avant que je parte, en me disant que ça me réconforterait dans mes longues soirées d'hiver :


Donc, le nanar du siècle, ça, c'est fait (je comprend mieux maintenant pourquoi il était pas sur la liste celui-là...^^).

Noël à la française

Noël, c'est rare qu'on le fête qu'une seule fois. En fait, c'est dur de réunir tous les gens qu'on voudrait voir dans une seule soirée, alors l'idéal, c'est de le refaire le lendemain^^
On s'est donc fait une deuxième soirée de Noël entre français. Et, pour l'occasion, on a décidé de tordre le cou aux traditions : on a fait un menu avec ce qu'on aime.
Ça donne :
foie gras en entrée (bah oui, quand même, c'est Noël !)
Lasagnes
Bûche au chocolat.

Et ce qui est bien, c'est qu'on a tout fait nous-mêmes. Même les pâtes pour les lasagnes. (et sauf le foie gras hein, par -20°, les oies, ça court pas dans le jardin)
On a fait la cuisine toute l'après-midi en mettant une play-liste disco sur deezer... du coup ça nous a inspiré une bûche funky :


(la déco sur la bûche c'est nous aussi... comment ça ça se voit ?)
L'espèce de faille qu'on voit à droite, c'est un raté au moment du roulage, mais ça lui donne tout son charme^^ (on a essayé de la colmater avec du chocolat mais ça a pas marché^^)

Et comme les soirées où on fait que rester à table et manger pendant 5 heures, c'est chiant, on a fait des petits jeux. Comme le jeu où on vous colle un post-it sur le front avec un mot que vous devez deviner en posant des questions fermées.
Autant vous dire que, en commençant par demander si j'étais un humain, un animal, un minéral, fait de l'un des 4 éléments pour deviner le mot "pog", ça a duré un moment^^
Chloé, elle, elle était Dieu. Alors nos réponses l'ont pas beaucoup aidée :
"Est-ce que je suis un homme ?" "ça dépend pour qui..."
"Est-ce que je suis réel ?"
"Hum... grande question"
"Est-ce que je suis unique ?"
" ... "
Mais elle a quand même trouvé plus vite que Jérôme, qui était Nikos Aliaga^^

En apéro, notre premier plan était de manger le foie gras avec nos mannalas... mais on était déjà en train de faire griller le pain de mie quand on y a repensé (en même temps c'est peut-être pas un mal, ça devait être notre destin^^)
En mangeant, on a regardé le spectacle de Florence Foresti et des vidéos de geek. Puis on a échangé nos petits cadeaux (le mien, on le reconnaissait facilement, c'était celui avec un couvercle de tupperware violet qui dépasse du papier, qu'il faut pas secouer, pas retourner et pas faire tomber^^)

On a aussi écouté la chanson du poireau jusqu'à ce que Jérôme nous menace d'un double meurtre si on l'arrêtait pas^^
On a fini la soirée sur une bonne partie de cartes, il nous manquait plus que la table de jardin, les platanes et le chant des cigales pour qu'on s'y croit.


ps : nos mannalas goûtent la fleur d'oranger à plein nez alors qu'on en a même pas mis. Ça doit être la magie de Noël^^

Noël à la québécoise

Ou comment rendre un 24 décembre mémorable.
Notre chère université a pensé à tout : imaginant les pauvres petits étudiants étrangers tout seuls dans leur chambre le soir de Noël, en train d'écrire leurs mémoires sur un vieux parchemin avec une plume d'oie, éclairés à la lueur d'une chandelle, elle a décidé que ça ne pouvais plus durer.
Elle a alors mis en place un programme de "parrainage des fêtes" : un étudiant québécois peut inviter un étudiant étranger à passer le réveillon dans sa famille.
C'est comme ça que j'ai atterri chez Magaly, dans une maison chaleureuse et full bien décorée.


En fait, notre soirée a pas mal commencée à la messe. Vous avez bien lu, la messe.
Dans une petite église de Cap Rouge, également très bien décorée et surtout pleine à craquer, tellement pleine qu'il faut un carton pour y entrer et une sorte de videur le check à la porte. On a écouté les chants de Noël (en fait c'est les mêmes qu'à la maison, sauf qu'ils sont pas en provençal), on s'est levés, assis, re-levés, et rassis. J'ai même mangé le truc là... l'hostie. (rien à faire, à chaque fois que je pense à ce mot je vois un bûcheron québécois en train de sacrer^^)
On est rentrés vers minuit (oui, c'était une messe de minuit, mais en fait elle était à 22h30), et on a commencé à ouvrir les cadeaux. J'ai pu offrir mes sprits et mes austecherle (c'est bien, comme ça ils ont bien vu que j'étais française^^), qui ont eu un franc succès je crois.
J'ai eu du beurre d'érable (la bonne idée !), des savons Lush qui sentent le bonbon et des bougies à la vanille pour à peu près toute ma vie (je vais pouvoir pratiquer des rites sataniques pendant des mois dans ma chambre de résidence^^).

Le thème de la soirée était la grenouille. Chacun devait amener une grenouille avec soi, quelle qu'en soit la forme (une fois de plus, Chloé et son talent de dessinatrice m'ont sauvée^^). On a lu la fable de "La grenouille qui voulait devenir un bœuf", et un conte où une princesse capricieuse est obligée d'embrasser une grenouille qui se transforme alors en prince charmant dont elle tombe instantanément amoureuse, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, tout ça.
Puis on a découvert les grenouilles des uns et des autres : ça allait de la peluche à la grenouille gonflable en caoutchouc, en passant par la grenouille qui se transforme en prince quand on la met dans l'eau (si, si, ça peut s'acheter^^) et la bougie parfumée emballée dans un plastique transparent sur lequel on avait collé des autocollants de grenouille (imaginatif celui-là^^).
Moi, j'ai écopé une grenouille en plâtre Dollarama avec une couronne sur la tête et un air songeur.

Vers 1h30, on est passés à table, une table magnifique dans un sous-sol super cosy.


Le menu était apparemment traditionnel québécois : dinde, tarte à la viande, purée de pommes de terre avec de la confiture de canneberges (!!). En dessert, une bûche et un délicieux gâteau au chocolat :)
Non, en fait, la vraie différence entre le repas de Noël français et le repas de Noël québécois, c'est plutôt le temps qu'on y passe : une petite heure pour les québécois contre... environ 5h pour les français (osez me contredire^^).

En tout cas, un grand merci à Mag et sa famille, c'était une bien belle soirée.
La température avait même décidé d'une trêve de Noël (mais non je passe pas trop de temps sur Travian^^) : il ne faisait "que" -5° et il pleuvait, on se serait cru en Alsace.

Marathon des petits gâteaux

Ou le jour où on a fait la cuisine pendant 6 heures. (oui, c'est bien de moi qu'on parle^^)
Notre journée a donc commencée tôt. Vers 9 heures en ce qui me concerne, j'étais déjà en train d'essayer de décoller mon rideau de ma fenêtre, qui avait gelé à l'intérieur. Parfaitement.
Et pour cause, Maurice a parlé : dehors, il fait -23. Emmitouflage dans les règles donc, et rendez-vous au supermarché pour des courses spéciales :
"Alors... 2 kg de sucre, la même pour la farine, 1,5 kg de beurre, des œufs, du sucre vanillé... du sucre vanillé ?"
Oui, et bien non. Ici, il n'y en a pas. On s'est donc rabattues sur de l'arôme de vanille liquide. Même chose pour la poudre d'amande (sauf que là on a préféré abandonner^^).
"Et des pépites de chocolat !" (parce que ça coute moins cher que d'acheter une tablette de Lindt et d'en faire des pépites^^).

Avec nos quelques kilos de courses, on a escaladé le tas de neige de 3 mètres de haut qu'ils ont mis juste devant chez Chloé en faisant bien attention aux œufs, on a gagné la cuisine, et on s'est mises au boulot.
On a fait des bredele, des mannalas, un bretzel (amis alsaciens, voyez comme vous avez bien œuvré), et même des sprits autrichiens, dont la recette nous a donné un peu de fil à retordre.
Au final, nos bredele ressemblent à des cookies tout ce qu'il y a de plus américain, nos mannalas font penser au bonhomme Michelin allergique aux piqures d'abeille (aussi, 3 sachets de levure, ça semblait beaucoup^^) et mon bretzel ressemble à un bagel (c'est le choc des civilisations).
On a aussi fait une cargaison de petits gâteaux allemands en forme de sapin/ange/renne/étoile/traineau/feuille de houx, mais pas de père Noël parce que Chloé le trouvait moche. (c'est vrai qu'il était louche^^)
On a joué à Tetris pour essayer d'en faire rentrer un max sur les plaques de cuisson.
On a dansé le rock dans le salon en attendant que nos fournées cuisent.
On les a goûté pour vérifier qu'on allait pas empoisonner les gens qui en mangeront^^
Voilà notre œuvre :


Joyeux Noël ! :)

Show de Noël et tempête de neige

Aujourd'hui, c'était le jour du show de Noël du studio de swing.
Enfin ça aurait dû être.
Le grand salon était fin prêt (avec des super tribunes télescopiques : petite pensée pour le papa de Charlotte^^), les répétitions s'enchaînaient... jusqu'à la notre en fait^^ où ils nous ont dit que le temps empirait et que les gens ne pourraient sûrement pas venir (et les danseurs sûrement pas rentrer chez eux^^).
Je l'avais absolument pas vue venir celle-là... c'est vrai quoi, j'habite à 5 minutes en tunnel, et mon PC me dit chaque jour qu'il neige (il va pas me donner la force des vents, faut pas pousser non plus). Bon, j'aurai peut-être pu regarder par la fenêtre aussi... mais je l'ai pas fait^^
Alors on a remballé les chaises, les tribunes télescopiques, et tout le reste. Ils nous ont mis un peu de musique swing en consolation, et quelques gens ont dansé. On s'est dit joyeux Noël et à bientôt, parce que ce n'est que partie remise : le show est reporté en janvier. Ça sera plus Noël, mais ça sera cool quand même.

Et puis comme ça j'aurai pas fait faire 3h de shopping à Chloé pour rien alors qu'elle était malade, pour me trouver LE haut qui serait parfait pour ce spectacle. Un t-shirt qui n'ait pas l'air de dire "j'ai 50 entrainements de voltige à mon actif".
C'était genre :
"Bonjour, vous voulez essayer ? vous avez combien d'articles ?"
"Heu... en fait 12"

"Et celui-là, qu'est-ce que t'en penses ?"
"Hum... trop simple"
"Et celui-là ?"
"Ahh mieux !"
"Par contre il est un peu petit, tu pourrais aller me chercher la taille au-dessus ?"

"Bon, en fait la taille au-dessus est trop grande... de toute façon je pense que je vais pas le prendre"

Maintenant, il est 19h, heure du début du show, et ma seule occupation est de regarder tomber la neige. Enfin c'est pas vraiment la seule... Harry Potter 7 est sorti en poche^^

Tunnels : restes du monde

Il n'y en a quand même pas que pour l'Afrique dans ces couloirs (même si...)





Un petit russe a rendu hommage à Malévitch :



Et, quand même :




(pour toi Chloé^^)

Sans commentaire

I could survive for 41 seconds chained to a bunk bed with a velociraptor

Maintenant que je suis en vacances, j'ai même le temps de faire des trucs idiots comme ça^^

Exams et perles de fin de session

Ça y est, je peux reprendre possession de mon temps, et de mon blog, les exams sont finis !
Et bien finis. Enfin ya intérêt.

En russe, il fallait mettre de mots au génitif pluriel. Et c'est tout. Mon exam de l'année dernière à la même époque était plus difficile (beaucoup plus difficile^^), je vise le 100% (pour rattraper le 99% de l'exam de mi-session)(où il fallait choisir le cas derrière la préposition donnée) (fichtre, il était même plus difficile que celui qui vient de passer !).
L'exam du prof du vendredi (appelons-le donc "l'exam du vendredi") s'est pas trop mal passé non plus. Du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je parle avec d'autres étudiants à la sortie et qu'on compare nos réponses... on a tous mis des trucs différents^^ j'espère au moins qu'on sera récompensés pour notre créativité.
Non, le seul exam vraiment raté, c'est celui d'épistémo. Enfin, "raté". Pour un cours auquel j'ai rien compris tout le semestre, réussir à écrire 4 pages sur un sujet dont je ne sais rien, c'est plutôt bien. L'ennui, c'est que j'avais pas lu le texte sur lequel la question portait. Tout de suite, ça aide pas.

Maintenant c'est les vacances, et j'ai du mal à m'arrêter de bosser. La preuve, quand je suis partie rendre mes livres à la bibliothèque, je suis partie sans les livres. En plus, la bibliothèque était déserte, c'est le meilleur moment pour y trainer^^
Le prof du vendredi et ses cousines va me manquer. Le prof d'épistémo pas vraiment, mais il était gentil quand même^^
Le prof de russe ne va pas manquer, puisque je vais le voir deux fois plus (enfin pas vraiment en fait, vu que le 2ème cours de russe tombe en même temps que le cours de swing, ça alors c'est bête^^).
Lui aussi il est gentil : quand il shoote dans une chaise, il dit "oh, pardonnez-moi !"

Puisque les cours sont finis, voilà les dernières perles :

le prof du vendredi : "Comment ça s'appelle quand la neige fout le camp là ?"
les cousines : "une avalanche ?"

le prof de russe : "Entre 10 et 20, c'est un monde spécial"

le prof de russe : "C'est pas pour vous embêter... c'est la réalité dure de la langue russe !"

le prof de russe : "La vodka, ça ouvre la porte vers un monde magique !"

le prof de russe (avouez que ce type est une star) : "Si on commence à parler du goût de la vodka, on est perdus !"

le prof de russe (ma préférée^^) : "Les chats se dressent très difficilement, c'est pas comme les ours !"


Bonnes vacances ! :)

Alsace

Hier, j'ai reçu un colis spécial. Un colis en provenance de Strasbourg.
On m'avait promis une carte (enfin "on" : Pani-Charlotte, rendons lui hommage^^), j'ai eu (et je cite) "plein de choses bien noëlleuses", qui m'ont rappelé que l'Alsace, une fois qu'on y a mis les pieds, c'est difficile de s'en passer.
En effet, Noël, là-bas, c'est sacré. En témoigne le fameux marché de Noël, avec son panneau lumineux sur la place Broglie : Christkindelsmärik (merci google^^).


On peut dire tout ce qu'on veut : c'est commercial, c'est toujours la même chose, il y a du monde, il fait froid (depuis que je suis ici, je relativise^^), si on ne le faisait plus, ça manquerait à tout le monde.
Pour l'odeur des cochonneries qu'ils vendent à manger, les lumières des décorations qu'ils mettent à chaque mètre dans les rues passantes et qu'ils mettent pas dans les ruelles, qui ont l'air comme ça encore plus sombres, pour l'heure et demie qu'on met pour traverser le centre ville à pieds tellement il y a de touristes qui flânent (alors que toi tu vas juste chez ton assureur, bordel)


L'année dernière, à la même époque, j'ai failli me faire renverser par la carriole géante trimballe-touristes tirée par des poneys alors que je tentais de gagner la place Gutenberg avec mes béquilles sur des pavés mouillés pour aller manger au resto russe avec des anciens de l'institut Pouchkine.


Et pourtant je ne lui en veux pas à cette ville.
J'y ai découvert les tartes flambées, les bredele, les mannalas, le pain surprise et les späetzle, les vrais bretzels, la joie de passer des questionnaires dans un théâtre tous les mardis soir.
J'y ai vu la place Kléber pas en travaux, le lynx des Vosges déprimé de l'Orangerie, la météo en alsacien sans les sous-titres.
J'y ai entendu un accent chantant, et des expressions exotiques :
"Mettez-moi donc 400 grammes de salade de cervelas... Merci"
"Service madame !"
et des blagues en alsacien sur le chat Cousi.
J'y ai fait la fortune de mon kiné (autrement formulé : si vous cherchez un bon kiné sur Strasbourg, j'ai une adresse. En plus il est sympa, par contre arrivez toujours pile à l'heure parce que quand même, il est alsacien^^).


Maintenant ma chambre sent la tisane de Noël à plein nez et c'est tant mieux. Le Saint Nicolas en pain d'épice fait la déco sur mon étagère à coté de ma plaque d'immatriculation québécoise (celle que j'ai pas volée^^), et j'ai plein de petits gâteaux allemands qui sont même arrivés entiers. (je parle pas des 500g de chocolat suisse, et surtout pas de celui praliné rocher lait^^)
Par contre, j'hésite encore un peu à allumer ma bougie parfumée, parce qu'il y a un détecteur de fumée dans ma chambre, et si ça déclenche l'alarme incendie dans tout le pavillon et que 996 étudiants doivent sortir en pantoufles par -20°, je risque de devoir quitter le continent et ça, ça serait quand même dommage^^


ps : j'ai aussi reçu une jolie boite de chocolats depuis le 04, merci beaucoup ! :)
(pas tout dans le même article^^)

Activités de fin de session

Ok, c'est vrai, je n'écris plus rien sur ce blog... mais c'est pas de la mauvaise volonté. C'est juste qu'en fac de socio au Québec, les fins de semestre sont un peu plus chargées qu'en France.
Je viens de rendre un rapport de 40 pages pour mon labo de recherche, après maintes discussions avec ma co-équipière : "Je crois qu'à cet endroit, il ne devrait pas y avoir de virgule"
"Ben moi je crois que si."
"J'ai changé ton "cependant" en "toutefois", j'espère que ça te dérange pas"

Sinon, ici, à la fin d'une session, les étudiants doivent noter les profs. J'aime ce pays.
Donc en fait une dame fait irruption dans le cours, elle met le prof dehors, gentiment mais fermement, et on prend une petite demi-heure pour dire ce qui va, ce qui ne va pas, et ce qu'il faudrait faire pour améliorer ce cours.
Le pauvre prof du vendredi a fait l'unanimité : "Améliorer le cours... je propose qu'on change le prof !"
Le prof d'épistémo et sa théorie du bureau ont eu bien plus de succès, rassurez-vous.

Vous vous demandez peut-être ce qu'il advient de nos sorties du week-end, vous savez celles où on se pert dans un patelin pour milliardaires suisses au bord d'un lac où il passe 3 bus par jour, ou où on s'envoie ramer en water-suit sur le St-Laurent par 10° sans soleil... je vais vous répondre en image :


Comme vous pouvez le voir, il gèle légèrement. Donc on s'est rabattues sur des trucs un peu moins à l'extérieur.
On est allées à un concert de "musique russe du XIXème au XXIème siècle", écouter d'abord des pièces romantiques, puis une moscovite primée jusqu'aux dents qui jouait du piano avec son coude (ça, c'était le XXIème siècle, c'est beau le progrès).
Puis on a fait une quenelles-party, ou la soirée où on a roulé les quenelles selon la recette de la mamie de Chloé en écoutant du Nightwish, avant de regarder Princesse Mononoké.
Enfin, on a entrainé Pierrick et son colloc' à une soirée swing et ça, c'était quand même trop le fun ! :)

Ça, c'est pour les trucs marrants, parce que sinon, il y a aussi les exams^^ L'oral d'anglais où j'avais 4 minutes pour expliquer (en anglais) pourquoi utiliser Internet à l'école primaire c'est bien (sujet hautement débattu, j'ai remporté un franc succès entre "Pour ou contre un système de santé à deux vitesses au Québec ?" et "Le capitalisme"^^)

Mais je tiens bien le choc : hier soir, j'étais en train de commencer à réviser pour mon exam' de ce matin (bah oui, débattre sur la place des virgules dans un rapport de 40 pages, ça prend du temps^^), quand je me suis dit "Quand même, c'est nul de dormir avec la tête contre le radiateur, ça fait 3 mois que c'est comme ça mais je devrais faire quelque chose maintenant."
Alors j'ai bougé mon lit. Sauf que ma chambre, elle est plutôt petite par rapport à mon lit, donc j'ai juste pu le tirer contre ma porte (à 23h, mes voisins du dessous doivent m'adorer). Sauf qu'après, je pouvais plus sortir. Donc je suis plus sortie jusqu'à ce matin, où j'ai dû réveiller les locataires du dessous en re-bougeant ce lit pour pouvoir aller à mon exam'... Mais maintenant il est de nouveau contre le radiateur. Avouez que c'est compliqué...

Dire qu'avec tout ça, je trouve encore le temps de jouer à Travian, où mes Métabetchouaniens doivent commencer à crever de faim...(à ce propos, si quelqu'un a envie d'aller péter sa gueule à Shaine331, c'est bienvenu^^)

J'y retourne : mardi, il y a exam' d'épistémo.^^

Show de swing

"Mon premier spectacle de danse"
(enfin pas tout à fait, mais on va dire que les fêtes de l'école/quelconque expérience avant mes 6 ans ça compte pas)
Et puis j'ai une bonne expérience de spectatrice : impossible de ne pas repenser aux inoubliables "Nuits de la danse et du fitness" à Manosque, et à nos bien-aimés champions d'aérobic artistique ! (Lucie, si tu passes par là...)

Je tiens à dire, quand même, qu'on était trop prêts. On avait répété notre routine jusqu'à 23h la veille, la musique martelait inlassablement dans nos têtes depuis une bonne semaine (il faut dire qu'on s'en débarrasse pas comme ça^^), on avait même organisé une séance de révision chez Chloé, dans le salon, avec en guise de public une babouchka russe qui m'avait piqué mon châle (il y avait aussi Charlie Chaplin et son kid, mais ils ont pas voulu être sur la photo), sur le thème "je propose qu'on s'acharne jusqu'à ce que ça soit nickel".


On avait nos tenues (la jupe noire achetée à Moscou à la Place du manège aura fait bien du chemin !), j'avais réussi à dompter mes cheveux avec des jolies petites pinces (avec des petits rubans, ça alors c'était trop cute), on avait pas foiré le maquillage.
Nos prof étaient à fond :
"Bon, tous les ans, le swing, c'est le show le plus hot vous entendez ? En plus cette année, on va passer juste après le ballet, les gens se seront endormis, alors on va les réveiller ok ??"

On était à l'heure, même en avance, et heureusement, parce qu'arrivés devant les coulisses, la régisseuse :
"Bon, il manque des gens pour le show n°20, le show n°21 n'est pas encore arrivé, le n°22... ah ben c'est vous ! Vous tombez bien ! En scène !"
"Mais, il nous manque aussi des gens, on vient d'arriver !"
"Ah bah the show must go on, désolée"

Donc, on y est allés... pas le temps d'entrer, de se placer comme on l'avait répété 35 fois, 4 personnes vaguement sur la scène, et ils envoient la musique. Léger mouvement de foule sur scène, entrée un peu paniquée, mais on enclenche quand même le truc : send out, guy lock-in, double step, fake lock-in, full lock-in, double spin, tout se passe bien même le demi tunnel et la drop (les bleus sur mes bras vont mettre des semaines à partir^^), les profs font le show, on fait la finale où chacun prend la pose... pas le temps de la tenir 5 secondes, ni de saluer, ils ont déjà éteint la lumière "allez allez dégagez, show suivannnt !".
Les deux minutes sont donc passées à la vitesse de l'éclair.
Mais c'était quand même trop bien.

A la fin, nos supers profs ont eu des fleurs, puis on a pris la diretion du Liquor Store pour fêter ça dignement. Moi qui croyais que ma culture québécoise allait faire un bond en avant ce soir (après une semaine à me demander ce qu'ils peuvent appeler un liquor store) : en fait, c'est juste le nom du bar^^.
Une super soirée donc, et de supers souvenirs ! :)
(et attendez qu'on remette ça pour le show de Noël !)

Magasinage

Comme il fait -10°, et que bientôt, il y aura 3 mètres de neige, une activité s'est tout naturellement imposée à notre samedi : une journée shopping (et oui...). (il faut dire que maintenant on risque plus d'aller faire du rabaska sur le St-Laurent^^)
On s'est donc rendues de bon matin dans un temple de la consommation, hardiment déjà décoré pour les fêtes (on pouvait même faire une photo avec le Père Noël. On a réussi à se retenir hein). Certes, c'est fait pour donner aux gens une impression d'ambiance de fête, familiale, l'enfance, tout ça, et ainsi les pousser à dépenser dans la joie et l'allégresse, mais quand même, c'était beau.


Comme on est pas riches hein, on a commencé par le magasin d'articles de seconde main... l'ennui, c'est qu'on y trouve pas de chaussettes japonaises, ni de bonnet blanc avec un pompon, qui couvre les oreilles et avec une doublure en polaire (et des moufles assorties).
On est aussi allées explorer mon nouveau magasin préféré : "Chez Vladimir", LE magasin russe de Québec ! J'en suis ressortie non pas avec des pirojki, des pelmeni ou autre caviar, mais avec 1kg de chocolat : j'ai ma réserve (jusqu'à quand, ça, je sais pas^^).

Puis, on est entrées dans le vif du sujet... liste de courses et magasins à perte de vue. Sans compter quelques expériences socialement éprouvantes, genre manger dans un fast-food à midi 15 un samedi dans ce genre d'endroit (quand on trouve une demi-table en face de la poubelle, on est bien content).
L'après-midi est passée vite : on avait à faire, et on s'en est pas mal sorties... j'ai juste pas trouvé de bonnet qui aille avec ma toute nouvelle veste orange (avec laquelle je ressemble à un plot de chantier/une évadée de Guantanamo, mais qui tient très chaud^^).
Et puis j'aurai réalisé un de mes rêves : avoir un pyjama avec le haut et le bas assortis (avec des lapins qui font du ski).
On est allées dans une animalerie s'extasier devant les souris, hamsters, chatons et tous les petits poissons, et un iguane dans son décors en carton-pâte. (tellement immobile que c'était à se demander s'il était pas en carton-pâte lui aussi^^)

Vers 16h30 on a fait une pause "queue de castor"... encore une des joies du Québec : une grande tartine avec de la crème d'érable/du nutella avec du sucre/du nutella avec du sucre et de la banane.
Puis on a été contraintes de lever le camp, parce qu'ici, à 17h, on ferme^^
J'ai donc pas résolu mon problème de couleur de bonnet, si quelqu'un a une suggestion... (je sais, ma vie est tellement compliquée^^)

Manteau d'hiver

Louiise !! Regarde comme nos deux pays sont sur la même longueur d'onde !
Ce matin, j'ai tiré le rideau et... tadaaaa !!
Trop syncron' !^^


Un shopping de chaussures s'impose...

Visites guidées

A Québec, ils ont le sens de la visite guidée.
Si vous voulez découvrir la ville sous un autre visage, rien de mieux que la "visite fantôme".
Le principe : un mort vous emmène faire un petit tour de ville de nuit (pour lui c'est pratique en plus, comme il est mort, il a pas froid, vous si mais ça il s'en fiche^^), et par là même vous présente à tous ses amis.
Notre mort à nous était une morte, et en tant que femme du bourreau, elle n'avait pas que des amis. On a donc été poursuivis dans les rues de Québec par quelques fantômes d'exécutés qui en avaient gros sur la patate semble-t-il.
L'un d'eux (un psychopathe à la figure ensanglantée) a même failli manger Chloé (pendant que la femme du bourreau se servait d'elle comme bouclier).
Un autre était un jeune américain, exécuté en sa qualité d'américain, par des anglais pas contents : "d'abord, ils m'ont pendu, mais pas assez longtemps pour que je trépasse, après ils m'ont éventré, et ont brulé mes viscères devant moi. Puis ils ont coupé mon corps en quatre et m'ont suspendu par les pieds devant ma maison pendant un mois"

Heureusement, toutes les visites guidées ne sont pas si meurtrières.
Ils en font aussi dans le château Frontenac, emmenées par une dame de la bonne société, qui arpente ces couloirs depuis près de 120 ans (et pas une ride avec ça !). Changement d'ambiance :
"Jusque dans les années 60, il y avait un garçon d'ascenseur, mais depuis j'ai dû apprendre à me débrouiller toute seule !"
"Alors, c'est dans ce salon que s'est organisé le débarquement de Normandie. Et au bout de ce couloir a dormi Céline Dion !"

Rentrée

C'est pas que j'aie de la misère à imaginer un article intéressant après Toronto et Niagara Falls, mais presque. (et pourtant, comme vous le voyez, j'essaie quand même^^)

Donc, lundi dernier, j'ai été à Beauport. Beauport, l'arrondissement, ou un champ, un hôpital, et la rue d'Estimauville.
Et, en guest-star, l'Agence de la santé et des service sociaux de la Capitale-Nationale. (j'ai cru comprendre qu'à Québec, ils étaient fiers d'être la capitale du Québec^^) (et oui, c'est la capitale !)
Si vous vous demandez ce que j'allais faire là-bas à 8h du mat' un lundi matin (en me demandant si j'avais bien changé d'heure le bon samedi^^), c'est très simple : j'allais à une journée d'animation sur le thème "Santé et Internet ; Jeunes, lien social et promotion de la santé" en visioconférence depuis Montréal : une soi-disant mine d'or pour mon étude des geeks juvéniles.
Une fois rendue là-bas (avec une demi-heure d'avance), j'ai pu constater que mes compagnons d'infortune seraient une poignée de dinosaures venus voir un reportage sur deux thématiques (les jeunes et les nouvelles technologies) apparemment aussi lointaines d'eux que eux de moi. J'ai été la seule à prendre des notes ce jour là. Je parle même pas de ceux qui sont partis avant la fin.
Il faut dire que, eux, n'ont probablement pas un laboratoire de recherche à qui rendre des comptes chaque semaine, sur le thème
"vous avez avancé ?"
"..."
Doublé d'un mémoire dirigé via Internet par un prof français, qui donne plutôt :
"Voilà mes premiers écrits" (mes recherches depuis début septembre : 8 pages rien que sur la définition du sujet)
"Il y a du boulot. Vous devez contextualiser."

Au moins, maintenant, la cyberdépendance, cyberintimidation, cyberprédation, et à peu près tout ce qu'il peut y avoir de cyber n'ont plus de secrets pour moi.
Tremblez petits geeks, je vous observe.

Niagara Falls, un bus et des allemands

Petit matin à Niagara Falls. Après un petit dej' copieux à base de pancakes aux bleuets et au sirop d'érable (difficile de faire plus couleur locale !), nous voilà partis pour le Imax : un écran géant et, dessus, des gens qui ont tenté de descendre les chutes enfermés dans un tonneau avec un chat, ou encore des gamins tombés à l'eau (tout ce petit monde a survécu, même le chat^^).
Les chutes ont perdu leurs belles couleurs du soir, et Cliffton Hill aussi ! Il gèle.




Petit bilan de cette première expérience en pays anglophone : les gens ne comprennent rien quand je parle anglais. Au bout de 3 jours, j'ai presque arrêté de leur dire "spaciba".

A 12h30, on saute dans le bus. A 35, on est partis.
10 minutes plus tard, des gens commencent à s'agiter dans le bus, ils vont voir le chauffeur, reviennent, repartent, re-reviennent... Et pour cause :
un gars : "Monsieur, il manque deux étudiantes !"
les allemands : "Dont une allemande !"
Le chauffeur a un horaire à tenir, on est partis pour plus de 10h de route, il refuse de faire demi-tour. Les gens s'agitent, ça téléphone, ça proteste, les gars du fond commencent à entonner des chants de contestation (nous les français, les manifs, ça nous connait^^).
Au bout d'une heure de route, et d'environ 15 coups de fil en allemand, le chauffeur plie, il s'arrête à une aire d'autoroute et elles doivent nous rejoindre en taxi (en attendant il va en profiter pour aller voir ce qui est à l'origine du bruit infernal qu'on entend à chaque fois qu'il tourne à droite^^). Les gars attrapent un sac à vomi et commencent à faire la quête dans le bus pour payer le taxi.
3/4 d'heure plus tard, elles rappliquent. C'est bien, maintenant on est pas en retard.

Pour détendre tout ce petit monde, le guide décide de nous mettre des films (sur des télés grandes comme des écrans de minitel, et il y en a 3 pour tout le car^^)
Un film passe (un sacré navet soit dit en passant !).
"Vous en voulez un autre ?" (c'est vrai quoi, il reste que 8 heures de route, ça risquerait de passer vite si on s'occupe pas)
Tout le monde : "OUIII !!"
Une allemande : "Nein !"
Démocratie oblige, on a eu notre deuxième film. Puis un troisième. Puis un quatrième (oui, entre temps on s'est retrouvés pris dans une tempête de neige, ça nous a encore un peu ralentis^^)
Sauf que les allemandes avaient pas dit leur dernier mot : elles ont demandé à ce qu'on baisse le son (comme ça en plus de rien voir, on entendait plus que dalle), et elles ont décidé de parler plus fort que le film. Mais vraiment plus fort. Pendant genre 8 heures. (en allemand)
*joie*
Heureusement que le quatrième film était pas un navet, sinon j'en aurai étouffé une dans un sac à vomi.


ps : hey Canard, regarde qui j'ai trouvé à Niagara Falls ! ;)

Toronto et Niagara Fall

Deuxième jour à Toronto : on est arrivés avec une heure de retard à notre visite guidée parce que notre bus a été pris dans les bouchons de bon matin. Mais c'est vraiment pas grave, parce que cette visite était déjà bien assez longue ! La guide était française, et elle n'a pas manqué de nous raconter toute sa vie, dans un micro digne d'un sketch d'Anthony Kavanagh. Tout en se disputant avec le chauffeur du bus :
-"Mais, je vous ai dit de tourner à droite !"
-"Qu'est-ce que vous voulez madame, si c'est interdit de tourner à droite, je ne vais pas tourner à droite !"
-"Bon, alors prenez la prochaine...
Mais, pourquoi vous n'avez pas tourné ?"
-"Vous m'avez dit de prendre la prochaine !"
-"Et bien, elle était là !"
-"Aah madame, nous n'avons pas la même droite !"

Après la visite, et sur les conseils de la guide, on a atterri dans un immense centre commercial sous-terrain, où on a mangé dans un fast-food chinois (je vais m'en remettre^^).















Puis on a fait une rapide visite des halls de l'ancien et du nouvel hôtel de ville, pris encore quelques photos de buildings se reflétant dans d'autres buildings, et embarqué dans les bus, direction Niagara Falls (je le met pas en anglais pour faire style je parle anglais (je me permettrais surement pas^^), c'est le vrai nom du patelin).
Installation à l'hôtel et rapide tour de ville (des trois rues qui ressemblent pas à un village fantôme) : génial, on dirait Las Vegas... vraiment : des hôtels, des casinos, des fast-food. Cool.
Et, bien caché derrière tout ça, les chutes, enfin ! Il fait moche, mais c'est beau quand même.


Ensuite est venue l'activité de la mort, la "journey behind the falls"... explication : ces petits malins de canadiens, ils ont creusé un petit tunnel juste derrière la chute, avec deux fenêtres pour qu'on entende le vacarme (parce qu'on ne voit strictement rien^^) et maintenant, ils font payer 15$ aux gens pour y aller... un peu déçue donc.
C'est bien plus beau de dehors.



Voilà la chute américaine (du coté USA du fleuve) : c'est dommage pour eux, elle est de leur coté mais ils sont obligés de venir au Canada pour la voir d'en face^^


Et la chute canadienne est beaucoup plus connue (et plus belle aussi^^)
A la nuit tombante, on a remonté Cliffton Hill, c'était... coloré^^

















Et on a fait de la grande roue... *bonheur*
Puis on s'est acheté des bonbons et Claire et Laura ont cédé à la tentation du jeu dans une espèce de casino pour enfants (tu joues de l'argent et tu gagnes des jouets... enfin peut-être^^)


Il commençait à faire fichtrement froid, mais rien ne nous aurait empêché de photographier les chutes de nuit ! (non Erwann, ils mettent pas du colorant dans l'eau, je pense qu'il y a des spots^^)

Toronto

Je ne me suis pas perdue à Toronto ! (et oui, désolée^^) C'était même trop bien !
Samedi soir, on a juste failli se tromper de bus : celui dans lequel on était en train de s'installer allait à New-York (et les gens se sont pas bousculés pour nous le dire). Mais après une demi-heure d'attente sous la pluie au milieu de nulle part (sur un parking dans la banlieue de Québec à 23h), on a fini par le voir arriver ! 10 heures plus tard, on était à Toronto !

Voilà la première chose qu'on a visité : la tour CN. C'est le plus haut "édifice" du monde (mais pas la plus haute "tour", si quelqu'un veut m'expliquer la différence, qu'il ne se gêne pas^^). On a pris l'ascenseur transparent et, en haut, on a pu admirer la vue (avouez que ça en jette^^)


Après être descendues de notre perchoir, on a pu commencer à se balader. On a trouvé... une plage sur le lac Ontario ! (si il avait pas fait genre 3°, on s'y serait presque crues)


Puis on a remonté la Bay Street, à l'ombre des grattes-ciel. (j'ai flashé sur celui de gauche, qui est tout doré. On a appris un peu plus tard que pour lui donner cette couleur, on avait introduit de la poussière d'or dans les vitres... 65 kg pour l'immeuble entier !)













On est même entrées dans l'un d'entre-eux : Claire voulait tirer des sous à la "Nova-Scottia Bank". Le hall était désert : pas un client, au mieux 1 ou 2 employés, et encore, bien camouflés, et le sol, les murs, les colonnes (oui, il y avait des colonnes^^), en marbre rose... d'où la réflexion du jour : "Les banques, ça a des sous !"

De retour dans la rue, on s'est vite retrouvées sur le coin des rues Dundas et Youge (qui est soi-disant la plus longue rue du monde), que l'on a vite rebaptisé Times Square à cause des pubs sur écran géant un peu partout.
Puis on a bifurqué, jusqu'à se retrouver sur la Church Street, qui est nettement moins chic : des cantines louches et des églises sales reconverties en théâtres/écoles/n'importe quoi d'autre.













Après une pause "réchauffage de doigts" dans un autre hall-d'immeuble-complètement-désert-mais-avec-une-fontaine-au-milieu, on a pris la direction du quartier chinois... Trop rien à dire là-dessus, à part que c'est... chinois ! Les devantures des magasins sont en chinois, les noms des rues aussi, les restaurant sont chinois (j'aurais même dû commencer par là), et d'ailleurs il n'y a que des chinois !
Une bonne heure de marche et une crêpe au nutella plus tard, on était devant le parlement de l'Ontario (ou comment changer très vite de sujet^^), puis à l'Université qui est toute proche...
Pour la première fois, je pourrais dire que leur campus est plus beau que celui de Laval... mais bon, ici, ils parlent anglais, alors aucun regret ! (je vais y revenir^^)













Là-bas, les écureuils se comptent par milliers, il doit y en avoir autant que des corbeaux à Strasbourg (en plus, ces connards, ils venaient jamais manger les miettes que je leur mettais sur le balcon !) ou des pigeons à Paris.



(la photo est de Chloé, moi je suis pas assez douée pour en prendre de si belles ! mercii !)
Enfin, pour pousser l'expérience exotique à son comble, on a pris le métro. Comme on venait déjà de faire tout le centre-ville à pieds, on s'est dit qu'on allait choisir une station de banlieue un peu au hasard, pour aller voir à quoi ça ressemble... échec total : la station en question nous a mené à un immense centre commercial, qui était en train de tout fermer (quand même, il était 17h !).


Donc on a repris vite fait le métro dans l'autre sens, pour profiter encore un peu du centre, retourner sur le faux Times Square (désormais sacré mon endroit préféré de Toronto), et finir dans une pizzeria très louche où j'ai mangé une forêt-noire surgelée/en poudre sous le regard d'un clochard bourré assis à un bar qui était bien planqué derrière les tables pour pas être visible depuis la rue (la pizzeria chelou faisait aussi bar de looseur^^)
Puis un dernier petit tour sur Times Square de nuit, et on a retrouvé vite fait le bus, heureusement bien à l'heure car quand il dit RDV à 20h30, c'est qu'il décolle à 20h31 (ça aussi je vais y revenir)