samedi 29 novembre 2008

Show de swing


"Mon premier spectacle de danse"
(enfin pas tout à fait, mais on va dire que les fêtes de l'école/quelconque expérience avant mes 6 ans ça compte pas)
Et puis j'ai une bonne expérience de spectatrice : impossible de ne pas repenser aux inoubliables "Nuits de la danse et du fitness" à Manosque, et à nos bien-aimés champions d'aérobic artistique ! (Lucie, si tu passes par là...)

Je tiens à dire, quand même, qu'on était trop prêts. On avait répété notre routine jusqu'à 23h la veille, la musique martelait inlassablement dans nos têtes depuis une bonne semaine (il faut dire qu'on s'en débarrasse pas comme ça^^), on avait même organisé une séance de révision chez Chloé, dans le salon, avec en guise de public une babouchka russe qui m'avait piqué mon châle (il y avait aussi Charlie Chaplin et son kid, mais ils ont pas voulu être sur la photo), sur le thème "je propose qu'on s'acharne jusqu'à ce que ça soit nickel".


On avait nos tenues (la jupe noire achetée à Moscou à la Place du manège aura fait bien du chemin !), j'avais réussi à dompter mes cheveux avec des jolies petites pinces (avec des petits rubans, ça alors c'était trop cute), on avait pas foiré le maquillage.
Nos prof étaient à fond :
"Bon, tous les ans, le swing, c'est le show le plus hot vous entendez ? En plus cette année, on va passer juste après le ballet, les gens se seront endormis, alors on va les réveiller ok ??"

On était à l'heure, même en avance, et heureusement, parce qu'arrivés devant les coulisses, la régisseuse :
"Bon, il manque des gens pour le show n°20, le show n°21 n'est pas encore arrivé, le n°22... ah ben c'est vous ! Vous tombez bien ! En scène !"
"Mais, il nous manque aussi des gens, on vient d'arriver !"
"Ah bah the show must go on, désolée"

Donc, on y est allés... pas le temps d'entrer, de se placer comme on l'avait répété 35 fois, 4 personnes vaguement sur la scène, et ils envoient la musique. Léger mouvement de foule sur scène, entrée un peu paniquée, mais on enclenche quand même le truc : send out, guy lock-in, double step, fake lock-in, full lock-in, double spin, tout se passe bien même le demi tunnel et la drop (les bleus sur mes bras vont mettre des semaines à partir^^), les profs font le show, on fait la finale où chacun prend la pose... pas le temps de la tenir 5 secondes, ni de saluer, ils ont déjà éteint la lumière "allez allez dégagez, show suivannnt !".
Les deux minutes sont donc passées à la vitesse de l'éclair.
Mais c'était quand même trop bien.

A la fin, nos supers profs ont eu des fleurs, puis on a pris la diretion du Liquor Store pour fêter ça dignement. Moi qui croyais que ma culture québécoise allait faire un bond en avant ce soir (après une semaine à me demander ce qu'ils peuvent appeler un liquor store) : en fait, c'est juste le nom du bar^^.
Une super soirée donc, et de supers souvenirs ! :)
(et attendez qu'on remette ça pour le show de Noël !)

dimanche 23 novembre 2008

Magasinage

Comme il fait -10°, et que bientôt, il y aura 3 mètres de neige, une activité s'est tout naturellement imposée à notre samedi : une journée shopping (et oui...). (il faut dire que maintenant on risque plus d'aller faire du rabaska sur le St-Laurent^^)
On s'est donc rendues de bon matin dans un temple de la consommation, hardiment déjà décoré pour les fêtes (on pouvait même faire une photo avec le Père Noël. On a réussi à se retenir hein). Certes, c'est fait pour donner aux gens une impression d'ambiance de fête, familiale, l'enfance, tout ça, et ainsi les pousser à dépenser dans la joie et l'allégresse, mais quand même, c'était beau.


Comme on est pas riches hein, on a commencé par le magasin d'articles de seconde main... l'ennui, c'est qu'on y trouve pas de chaussettes japonaises, ni de bonnet blanc avec un pompon, qui couvre les oreilles et avec une doublure en polaire (et des moufles assorties).
On est aussi allées explorer mon nouveau magasin préféré : "Chez Vladimir", LE magasin russe de Québec ! J'en suis ressortie non pas avec des pirojki, des pelmeni ou autre caviar, mais avec 1kg de chocolat : j'ai ma réserve (jusqu'à quand, ça, je sais pas^^).

Puis, on est entrées dans le vif du sujet... liste de courses et magasins à perte de vue. Sans compter quelques expériences socialement éprouvantes, genre manger dans un fast-food à midi 15 un samedi dans ce genre d'endroit (quand on trouve une demi-table en face de la poubelle, on est bien content).
L'après-midi est passée vite : on avait à faire, et on s'en est pas mal sorties... j'ai juste pas trouvé de bonnet qui aille avec ma toute nouvelle veste orange (avec laquelle je ressemble à un plot de chantier/une évadée de Guantanamo, mais qui tient très chaud^^).
Et puis j'aurai réalisé un de mes rêves : avoir un pyjama avec le haut et le bas assortis (avec des lapins qui font du ski).
On est allées dans une animalerie s'extasier devant les souris, hamsters, chatons et tous les petits poissons, et un iguane dans son décors en carton-pâte. (tellement immobile que c'était à se demander s'il était pas en carton-pâte lui aussi^^)

Vers 16h30 on a fait une pause "queue de castor"... encore une des joies du Québec : une grande tartine avec de la crème d'érable/du nutella avec du sucre/du nutella avec du sucre et de la banane.
Puis on a été contraintes de lever le camp, parce qu'ici, à 17h, on ferme^^
J'ai donc pas résolu mon problème de couleur de bonnet, si quelqu'un a une suggestion... (je sais, ma vie est tellement compliquée^^)

mardi 18 novembre 2008

Manteau d'hiver

Louiise !! Regarde comme nos deux pays sont sur la même longueur d'onde !
Ce matin, j'ai tiré le rideau et... tadaaaa !!
Trop syncron' !^^


Un shopping de chaussures s'impose...

lundi 17 novembre 2008

Visites guidées

A Québec, ils ont le sens de la visite guidée.
Si vous voulez découvrir la ville sous un autre visage, rien de mieux que la "visite fantôme".
Le principe : un mort vous emmène faire un petit tour de ville de nuit (pour lui c'est pratique en plus, comme il est mort, il a pas froid, vous si mais ça il s'en fiche^^), et par là même vous présente à tous ses amis.
Notre mort à nous était une morte, et en tant que femme du bourreau, elle n'avait pas que des amis. On a donc été poursuivis dans les rues de Québec par quelques fantômes d'exécutés qui en avaient gros sur la patate semble-t-il.
L'un d'eux (un psychopathe à la figure ensanglantée) a même failli manger Chloé (pendant que la femme du bourreau se servait d'elle comme bouclier).
Un autre était un jeune américain, exécuté en sa qualité d'américain, par des anglais pas contents : "d'abord, ils m'ont pendu, mais pas assez longtemps pour que je trépasse, après ils m'ont éventré, et ont brulé mes viscères devant moi. Puis ils ont coupé mon corps en quatre et m'ont suspendu par les pieds devant ma maison pendant un mois"

Heureusement, toutes les visites guidées ne sont pas si meurtrières.
Ils en font aussi dans le château Frontenac, emmenées par une dame de la bonne société, qui arpente ces couloirs depuis près de 120 ans (et pas une ride avec ça !). Changement d'ambiance :
"Jusque dans les années 60, il y avait un garçon d'ascenseur, mais depuis j'ai dû apprendre à me débrouiller toute seule !"
"Alors, c'est dans ce salon que s'est organisé le débarquement de Normandie. Et au bout de ce couloir a dormi Céline Dion !"



vendredi 7 novembre 2008

Rentrée

C'est pas que j'aie de la misère à imaginer un article intéressant après Toronto et Niagara Falls, mais presque. (et pourtant, comme vous le voyez, j'essaie quand même^^)

Donc, lundi dernier, j'ai été à Beauport. Beauport, l'arrondissement, ou un champ, un hôpital, et la rue d'Estimauville.
Et, en guest-star, l'Agence de la santé et des service sociaux de la Capitale-Nationale. (j'ai cru comprendre qu'à Québec, ils étaient fiers d'être la capitale du Québec^^) (et oui, c'est la capitale !)
Si vous vous demandez ce que j'allais faire là-bas à 8h du mat' un lundi matin (en me demandant si j'avais bien changé d'heure le bon samedi^^), c'est très simple : j'allais à une journée d'animation sur le thème "Santé et Internet ; Jeunes, lien social et promotion de la santé" en visioconférence depuis Montréal : une soi-disant mine d'or pour mon étude des geeks juvéniles.
Une fois rendue là-bas (avec une demi-heure d'avance), j'ai pu constater que mes compagnons d'infortune seraient une poignée de dinosaures venus voir un reportage sur deux thématiques (les jeunes et les nouvelles technologies) apparemment aussi lointaines d'eux que eux de moi. J'ai été la seule à prendre des notes ce jour là. Je parle même pas de ceux qui sont partis avant la fin.
Il faut dire que, eux, n'ont probablement pas un laboratoire de recherche à qui rendre des comptes chaque semaine, sur le thème
"vous avez avancé ?"
"..."
Doublé d'un mémoire dirigé via Internet par un prof français, qui donne plutôt :
"Voilà mes premiers écrits" (mes recherches depuis début septembre : 8 pages rien que sur la définition du sujet)
"Il y a du boulot. Vous devez contextualiser."

Au moins, maintenant, la cyberdépendance, cyberintimidation, cyberprédation, et à peu près tout ce qu'il peut y avoir de cyber n'ont plus de secrets pour moi.
Tremblez petits geeks, je vous observe.