dimanche 25 janvier 2009

RedBull Crashed Ice

Ouai, RedBull comme la boisson infâme. Apparemment c'était eux les instigateurs de l'événement.
En attendant, même s'ils essaient de tous nous tuer à petit feu avec leur breuvage du diable, organiser une course de patin géante dans les rues de Québec, c'est quand même la classe.

Il faisait -25° dehors, mais on pouvait pas rater ça. Alors on s'est tous bien emmitouflés et direction le vieux Québec.
On s'est d'abord postés au départ, où les coureurs partaient par groupes de 4. Bon, au départ ils sont tous bien groupés, et ça descendait pas mal à pic alors il fallait regarder au bon moment ... *fziou*
Heureusement Red Bull a pensé à tout : un écran géant pour qu'on puisse les suivre sur tout le parcours, avec des ralentis des chutes et tout^^

(ça, c'est la photo du site internet)



(et ça c'est ce que je voyais de là où j'étais^^)

En attendant, debout dans la neige, on avait un peu froid. Alors on a piétiné, sauté, dansé (ils avaient aussi mis de la musique !), puis on s'est un peu battus mais c'était pour pas geler^^

On a levé le camp avant qu'on doive nous amputer de la moitié des orteils, et on a suivi la piste, jusqu'à l'arrivée, en s'arrêtant de temps en temps pour les voir passer (ça a l'air facile dit comme ça, mais il y avait beauuucoup de monde^^).
Et quand on voit les efforts qu'on devait déployer pour pas glisser dans la descente qui longeait la piste, on peut se dire que les participants sont quand même tous de grands malades (et de grandes malades, parce qu'il y a aussi une catégorie féminine). Vitesse maximale atteinte ce soir-là : 44.3 km/h.


Une fois rendus en bas, ils étaient presque tous passés. La fête se finissait alors on est allés de réchauffer dans un Subway, où on nous a servi des chocolats chauds faits avec de l'eau (!!!)... ça va qu'on avait froid hein. Et puis les cookies étaient bons^^
Et là, on a joué a un jeu de sadique/dépressif/dépressif sadique, le principe : bah en fait soit ton voisin de droite te tue, soit tu te tues toi-même. Et au final tout le monde meurt, la seule chose qui nous départage c'est dans quel ordre^^ Le tout avec juste 6 dés.
Bon, Céline a ouvert le bal en tuant Chloé^^ moi j'ai eu un peu de bol, combiné avec un voisin pas trop cruel : j'ai été que l'avant-avant-dernière à y passer. Bref.
C'était une bien belle soirée !

Au fait : au Québec, apparemment, on aime bien parler français (et pas anglais^^), donc quand le RedBull Crashed Ice a lieu à Québec, ils aimeraient bien que l'évènement ait un nom... en français ! Donc si quelqu'un veut proposer une traduction, Céline sera contente ! (elle est pas québécoise, mais ça devrait pas trop tarder^^). Soyez créatifs ! :)

Swing Station

C'est vrai, je l'avoue, la mise à jour de ce blog laisse à désirer depuis que les vacances sont finies.
Surtout depuis que je suis devenue "la fille aux 21 crédits de cours" d'ailleurs : j'ai des cours de partout, à des heures indécentes le soir, 6h d'affile le mardi et, une fois de plus, j'ai des cours qui tombent en même temps. Enfin le cours de swing qui marche sur celui de russe quoi. Et comme je préfère aller au swing, je dois apprendre la moitié des participes présents/passés/actifs/passifs russes par moi-même.
J'ai l'air de me plaindre un peu là, mais en fait j'adore ça.

Mais j'aime aussi sortir le vendredi soir, pour aller voir la meilleure comédie musicale du monde :


Dans laquelle on a pu voir danser nos profs, et aussi plein d'autres gens hyper talentueux, dans un décors de gare des années 20, et une ambiance de film de Charlie Chaplin.
C'était beau, drôle, poétique, émouvant... en fait, c'était parfait.

Vous pouvez en voir des extraits par .

mercredi 14 janvier 2009

Vache

Vous vous souvenez que j'avais un problème d'assortiment ? Une veste orange DDE, avec laquelle aucun bonnet n'allait...
Le froid arrivant, j'ai été bien obligée de me décider... j'ai donc opté sur un bonnet gris. Pas tout gris hein : gris clair, gris moyen et gris foncé sur le même bonnet.

Et là, vous sentez venir l'article hyper pas intéressant, elle craque, elle fait un article entier sur son bonnet.
Peut-être.

Mais le dit bonnet nous réserve encore quelques surprises.
En effet, par les températures qui courent (-25 en ce moment même^^), j'ai choisi un bonnet qui tient chaud.
Un bonnet Made in Nepal.
Je l'ai donc acheté, mis sur ma tête, et je suis rentrée chez moi. Jusque là tout va bien.
Sauf qu'un jour, j'ai fait une randonnée en raquettes de 4h dans une tempête de neige. Mon bonnet s'est donc retrouvé largement trempé. Et là, j'ai commencé à sentir comme une drôle d'odeur.
Mon bonnet, en fait, c'est un peu le principe du chien mouillé, qui sent mauvais dès qu'on le mouille (comme son nom l'indique^^). Sauf que là, ça serait plutôt la vache mouillée.


Oui, parfaitement, la vache mouillée. C'est vrai, au Népal, ils ont peut-être pas de laine synthétique... D'après Chloé, il serait même fait de poil de fesse de yack. Cool.
Là où je suis pas très maligne, c'est que, innocemment, je me suis dit "pour faire passer l'odeur, je vais le laver !". Erreur. L'odeur du yack résiste à la lessive "fraicheur alpine" comme un geek à l'idée d'ouvrir les volets. Et comme je l'ai encore plus mouillé, maintenant, il sent encore plus la vache.

Donc en fait, si quelqu'un a une solution, c'est bienvenu^^
Avant que je ne devienne, aux yeux du monde entier, "la fille qui sent la vache" .

jeudi 8 janvier 2009

Balade en raquettes

Hier, j'ai été faire un petit tour chez Véronique sur la rive sud du St Laurent, à Saint Jean Chrysostome. J'ai pris les bus qui ne passent qu'une fois par heure, et le pont de Québec.
Une fois chez elle, elle m'a présenté ses chats, son chien blanc immaculé ("ma mère le lave sans arrêt !") et ses poissons. Puis on s'est équipées : en ressortant, on avant l'air de deux bonhommes Michelin, l'un tout noir et l'autre orange/bleu clair/jaune/bleu foncé/gris (ça, c'était moi^^). Elle m'a aussi prêté des bottes de bûcheron québécois, qui devaient être au moins en taille 46, avec des raquettes de trappeur, tout en bois. Alors l'expédition a commencé.
On a marché d'abord dans la forêt. Puis on a dépassé une route, il y avait des fermes... et là, on a trouvé... des chevaux !
*instant gaga*
Donc je nous ai fait arrêter un quart d'heure dans le froid pour les regarder.

Puis on a repris notre balade, jusqu'à une voie ferrée désaffectée, avec des trains entiers abandonnés. On a essayé de les dater :
-"Tu penses qu'il est de quand celui-là ?
-"Hum... d'après le orange, années 60 : il est de la même couleur que les casseroles de ma mamie (et que son sèche-cheveux, et que sa râpe à fromage, bref). Et celui-là ?"
-"Rayures... années 70 !"

-"Moi, mes deux moyens de transport préférés c'est le train et le métro. Et toi ?"
-"L'avion et le cheval !"
- ... ?

J'ai perdu mes raquettes de trappeur à peu près dix fois dans la neige. Et quand je perdais pas la raquette, c'est que j'avais perdu la botte avec la raquette encore accrochée^^
On a traversé des champs, et une forêt bien dense. Au bout de 3 heures, je commençais à traîner la patte. C'est aussi le moment où on a décidé qu'il faisait trop nuit pour rentrer par la forêt, et donc qu'on devrait refaire tout le chemin en sens inverse. On a croisé un clochard qui se baladait en motoneige (si, si !). On a fini par marcher 20 bonnes minutes sur le bord de la route, avec nos raquettes sous le bras, au milieu d'une tempête de neige.

Donc une fois arrivées, on était pas mécontentes de se mettre au chaud. Avant, j'ai dû batailler pour séparer mon écharpe, mon bonnet et mes cheveux qui avaient gelé tous les trois ensemble^^
On a bu un chocolat chaud avec de la guimauve : (j'en découvre des trucs sur ce continent ^^)
-"J'aime bien les morceaux de guimauve, c'est bon !"
-"Mais ils sont pas censés fondre ?"
-"Je sais pas, je leur en ai jamais laissé le temps !"

Et là, le chien et le chat ont commencé à jouer ensemble et ça, c'était vraiment trop cute^^


*instant gaga #2*

mercredi 7 janvier 2009

New York, part 4

Dernier jour à New York.
Le mauvais temps est revenu mais ça fait rien : ce matin, on va faire un tour à Chinatown. Direction le métro donc (maintenant on se trompe plus de sens hein, on a compris^^).
J'ai une fâcheuse tendance à comparer tous les métros à celui de Moscou :
celui de Saint-Petersbourg est pas pratique
celui de Paris est moche, compliqué, pas sécuritaire et, à l'occasion, en grève.
celui de Toronto est plus simple (et moins moche)
celui de New York est moche et encore plus compliqué. Et sale.

Petite comparaison, juste pour le plaisir.
Moscou :
New York :

J'espère que vous êtes tous convaincus^^
En plus les religions y affichent même leur pub :


On est donc sorties en plein Chinatown. Enfin le Chinatown des touristes, celui où on nous avait dit qu'on pourrait trouver des souvenirs pas chers. Que nenni, le chinois new-yorkais a le sens des affaires. En plus, ils vendent pas que des portes-clés : en une longueur de rue, on nous a proposé 5 fois des Rolex, du parfum de toutes marques (surtout les plus chères hein), et toutes sortes de trucs qu'ils mettent pas dans leurs vitrines parce que c'est pas de la contrebande^^
Mais il y avait aussi de vraies boutiques, pour les vrais chinois :


Ils ont assez bien su mettre la culture américaine à leur sauce :



Et j'ai ramené un petit souvenir chinois qui tient désormais compagnie à ma cigogne alsacienne :


Après cette échappée chinoise, retour chez les américains, les vrais les durs : Times Square. Et l'incontournable "MMM's World". L'extérieur :


L'intérieur :



C'est bon, vous êtes toujours là, vous n'avez pas tous fui ?
Tant mieux, parce qu'il me reste quelques photos de trucs qui valent le coup dans cette ville.
Les escaliers sur les façades :


Les voitures de police (pour tous ceux qui, comme moi, pensaient que NYPD c'était juste le nom d'une série^^)


Un bus Coca-Cola :


Un mur qui a subi un artiste contemporain de plein fouet :


Le livre du mormon, rangé dans le tiroir de la table de nuit à l'hotel à coté de la traditionnelle Bible (j'ai réussi à dissuader Matthieu de l'embarquer pour le souvenir^^) :

Ce dernier jour, on devait reprendre le bus à 13h pour rentrer à Québec. Et comme, d'après l'expérience des derniers jours, un jour à New York sans une course-poursuite dans les rues, ce n'est pas un jour à New York, on aurait pu facilement prévoir une nouvelle épreuve de demi-fond et une arrivée paniquée 4 secondes avant le gong. Et bien non. Ce dernier jour, on a pas couru. On était même en avance. J'ai eu le temps de m'acheter un sandwich aux épinards, dont mon sac a délicieusement imprégné l'odeur, et on a attendu le bus sous la pluie. C'était bien.
Au-revoir New York.


lundi 5 janvier 2009

New York, part 3

Matin du premier janvier : même en m'étant couchée à 4h30, j'arrive encore à me lever à 8h pour des pancakes^^
On décolle vers 13h direction New York, il fait grand beau (pour la première et la dernière fois d'ailleurs^^).
Cet aprèm', on va grimper en haut de l'Empire State Building.
Tout là-haut.


Quand on a vu la queue, on a vite perdu le sourire. Bon, déjà, devant le gratte-ciel, dehors par un froid de canard pendant à peu près 20 minutes. C'est aussi là que j'ai insulté en français un gars qui nous passait devant. Sauf que le gars était français. Bref.

Une fois la porte passée, on est entrés dans une première salle, et là, on a vu une file d'attente qui faisait à peu près comme ça :
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(il y en a même un qui lève le bras pour signaler que son pote tourne de l'œil) (à moins que ce soit une ruse pour doubler tout le monde)
La fin, c'est ceux qui ont enfin le droit de passer dans la pièce qu'on ne voit pas, mais qu'on espère être un couloir avec un ascenseur. A un moment, ça a été nous. Sauf que la pièce qu'on ne voyait pas, c'était de nouveau une salle avec ça :
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(là, il y avait un obèse)
On a quand même fini par s'en sortir, sauf qu'on est passés dans une troisième salle :
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: l : l : l : l : l : l ..................: l : l : l : l : l : l :
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(l'obèse avait retrouvé sa copine, d'ailleurs ils ont grugé^^)
Puis dans une quatrième :
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(là, il y avait un mort, ça fait désordre, à moins que ça ne soit encore une ruse)

Au bout de la quatrième salle, on nous a hurlé de faire comme à l'aéroport, enlever ceinture, bottes, vestes, on va juste vérifier que vous avez pas l'intention de faire sauter le -désormais- plus haut building de la ville.
Donc on s'est exécutés. Les fouilleurs devaient être assez sympa malgré leur boulot aliénant au sens marxiste du terme : ils ont blagué avec les 3 autres, mais pas avec moi.

Après, on a encore un peu attendu dans un ou deux couloirs, rien de bien méchant. On a passé nos tickets dans une machine qui faisait un drôle de bruit, et à qui la dame qui la surveillait disait "chuuut..."
Enfin, on a pu prendre l'ascenseur. Donc depuis notre arrivée à l'entrée, il devait bien s'être écoulé deux bonne heures, et on commençait à être stressés comme des dindes avant Noël, parce qu'on devait reprendre le bus à 17h30 à quelques rues de là. L'ascenseur s'arrête, un gars nous accueille. J'ai pas tout compris, mais on a saisi l'essentiel : il faut faire les 6 derniers étages à pieds. (cela dit après toute cette immobilité, je demandais vraiment rien de mieux^^)
Arrivés en haut, il était presque 17h, il faisait froid et il y avait un vent d'enfer, sans parler des quelques milliards de gens qui ne voulaient pas avoir fait la queue pour rien.
Mais, à grand renfort de coups de coudes, j'ai réussi à me frayer un chemin pour prendre quelques photos :



A 17h10, on a dû lever le camp, histoire de pas manquer le bus. Là, on a encore un peu fait la queue pour reprendre l'ascenseur, à 17h20, on était dehors et là, on a couru.
Couru jusqu'à Bryant Park pour le bus. On a pris la direction du port, et on a embarqué sur le Staten Island Ferry, pour une petite balade nocturne. Je n'ai rien vu de Staten Island, c'était juste un aller-retour pour pouvoir voir la statue de la liberté éclairée, et l'île de Manhattan s'éloigner doucement à travers la vitre sale. J'ai aussi tenté d'aller sur le pont prendre quelques photos floues, jusqu'à ce que je m'aperçoive que les ados de l'étage au-dessus faisaient un concours de celui-qui-arriverait-à-cracher-dans-mes-cheveux.
On a repris le ferry dans l'autre sens, et l'île s'est rapprochée.

Là-dessus, on a retrouvé la terre ferme. Le vendeur de hot-dogs s'était sauvé entre-temps, pas de chance. On a pris le bus pour Brooklyn, d'où j'ai pu voir "mon" pont de nuit :)


Et pour finir la soirée, on a pris le téléphérique jusqu'à Roosevelt Island, une mini île de 0.6 km² et 10 000 habitants (pour les matheux (je sais qu'il y en a qui lisent ce blog^^) : combien d'habitants au km² pour Roosevelt Island ? C'est combien de fois plus que la densité moyenne du 04 ? Du Cantal ?). Là encore, c'était surtout histoire de prendre le téléphérique.
New York de nuit, c'est beau.


(je vous met quand même une photo potable et pas de moi hein, histoire de bien finir l'article^^)

dimanche 4 janvier 2009

New York, part 2

Deuxième jour à New York. On me réveille tôt.
Nous voilà repartis pour NYC pour une "petite" visite guidée de 3h. Avec une super guide.
Elle s'appelle Paulette, elle est haïtienne, et c'est une véritable encyclopédie à elle toute seule.
Une fois les présentations faites, elle est entrée dans le vif du sujet :
"Alors, New York comporte 5 quartiers, Manhattan, Brooklyn, le Queens, le Bronx et Staten Island. Avec ses 8 millions d'habitants, New York est la plus grande ville des États-Unis."

Jusque là, tout allait bien. Mais ça allait vite déraper :

"Alors, à droite c'est le musée d'histoire naturelle. Derrière, il y a un cube en verre où on reproduit le big bang... ça vous dit quelque chose le big bang hein ? Vous savez, c'est ça qui a créé non seulement la Terre, mais aussi le système solaire, et tout l'univers, parce que la Terre n'est qu'un tout petit point dans ce vaste univers !"
"Dans ce même musée, ils expliquent comment l'homme est apparu... alors d'abord il y a eu des dinosaures, vous savez que les dinosaures ont existé hein ? et vous savez qu'ils ont tous disparu à cause d'une météorite géante qui s'est écrasée sur la Terre ? N'y ont survécu que les tout petits organismes, qui ont ensuite donné les hommes. C'est Darwin qui a découvert ça, vous connaissez Darwin ? C'est un anglais je crois... mais que je suis bête, vous êtes à majorité des étudiants, vous devez savoir tout ça mieux que moi !"

En effet oui^^

"Bon, sinon, il y a une autre explication, c'est que c'est Dieu qui aurait créé l'homme"
Merci.

"Ah, je m'interrompt une seconde, parce que dans l'immeuble que nous avons sur notre gauche a vécu John Lennon. Vous savez qui était John Lennon ? Non, je suis bête, c'est pas de votre âge tout ça !"


"Et dans cet immeuble là, on murmure que Leonardo DiCaprio aurait un pied-à-terre. Vous avez déjà entendu parler de Leonardo DiCaprio ?"

"Vous voyez, c'est sur cette route que se sauvaient les gens le jour du 11 septembre 2001. Juste derrière, c'est le ground 0. Vous savez, moi j'ai tout vu. Les avions arriver, les tours s'effondrer, tout ! Et je peux vous dire que, ce jour là, l'enfer est vraiment descendu sur les États-Unis. Je me demande bien ce qu'on a pu faire pour mériter ça !"

Là, il était grand temps que la visite se termine^^

L'après-midi, on a fait une croisière sur un joli bateau pour aller voir la statue de la liberté. Ça a l'air génial hein ? Ça l'était^^ Mais on aurait pu voir la statue de la liberté si il n'y avait pas eu une tempête de neige entre elle et nous^^ Idem pour la super vue sur Manhattan et sur le pont de Brooklyn (rebaptisé "mon" pont : j'ai fait un puzzle de 1500 pièces le représentant, j'en connais les moindres détails architecturaux, la moindre perspective, la moindre voiture, alors mon rêve c'était de le voir en vrai).
Donc voilà :


Sortis de là, on s'est un peu baladés dans le financial district, dans des mini rues entourées de grattes-ciel dont ont voit à peine le haut. On a trouvé la bourse et son joli sapin de Noël.


Puis on a pris le métro, direction Central Park, parce qu'on voulait aller voir les animaux du zoo.
Sauf que le zoo était fermé. Mais c'est pas grave, on aura quand même fait la moitié du parc à pieds pour le trouver, avec le soleil couchant et une petite couche de neige.



On a fait un détour par le Rockefeller Center, et son célèbre arbre de Noël :



Et, inévitablement, par le Disney Store :


Et comme c'était quand même la soirée du 31, on a pris la direction de Greewich Village, où on s'est installés dans un resto mexicain avec deux autres français.
Un peu avant minuit, on a voulu regagner Central Park pour voir le feu d'artifice. Sauf qu'aucun taxi n'a voulu nous prendre tous les cinq, alors on a dû retrouver une bouche de métro. On a pris nos tickets, on est entrés, et on s'est aperçus qu'on était pas dans le bon sens. On a réussi à dissuader Jérôme de traverser à pieds^^, on est ressortis, on a traversé la rue, repris des tickets et sauté dans le métro qui arrivait juste pour nous. Là, on a trouvé des gens qui espéraient eux aussi arriver à temps, on avait des ballons, c'est bien, ça faisait festif^^
On a sauté hors du métro le plus proche du parc en osant pas regarder nos montres, et là, on a couru.
Couru jusqu'au coin sud est du parc, devant le magasin Apple et en face de "La vieille Russie". On est montés sur un plot (rien de mieux pour voir un feu d'artifice^^), et on a pu profiter du spectacle, tout en adoptant le technique des pingouins (souvenez-vous, la journée rabaska^^). Le feu d'artifice se reflétait dans les immeubles autour, c'était beau.
J'ai pas pris de photo pour mieux profiter du moment. Non, en fait, c'est parce que j'osais pas sortir mes mains de mes poches de peur de les voir geler dans la seconde qui suit^^

Bonne année les amis :)

samedi 3 janvier 2009

New York, part 1

Comme beaucoup le savent déjà, mon cadeau de Noël de cette année était un voyage à New York. Je suis donc partie mardi matin sur le coup de 5h, avec mon baluchon, à la découverte d'un pays que j'avais souvent imaginé mais pas encore foulé.
Le trajet en bus a été... long. 14h30 exactement. En plus, on a perdu un bon moment à la douane américaine, où ils ont tamponné nos passeports, pris nos empreintes digitales, fait signer des papiers où on déclare "ne pas transporter de drogue, ne pas avoir été banni du territoire américain, ne pas avoir d'intentions terroristes, ne pas être un criminel de guerre". Tout ça en anglais, alors forcément ça a été un peu long^^
Ce qu'on ne savait pas, c'est que pendant ce temps d'autres douaniers étaient en train de fouiller notre bus, pour confisquer tout ce qui pouvait représenter une menace pour la sécurité intérieure des États-Unis : l'alcool pour les moins de 21 ans, les tranches de jambon dans nos sandwichs et surtout, toutes les clémentines.


Enfin toutes, non. Pas les miennes en fait (dit-elle d'un air supérieur^^), parce que j'avais pris mon sac avec moi pour les contrôles, et pas juste mon passeport, du coup j'ai mangé des clémentines clandestines pendant tout le séjour. *fière*

Pour midi, on s'est arrêté à Springfield, Vermont, dans un Mac Do (ça ressemblait presque à une sorte de rite de passage pour notre entrée aux USA). Mon sandwich au Kiri et moi, on a résisté^^
La route a ensuite été si longue... en fait, il était prévu qu'on arrive à New York à 15h30. Sauf qu'à 19h, on y était toujours pas. En fait on y était presque, c'est juste que quelques milliards d'autres voitures et bus y étaient presque eux aussi, du coup on avançait pas. Et nous, on avait une comédie musicale à voir à Broadway à 20h... le stress.
A 19h30, le chauffeur nous a débarqué juste nous trois quelque part dans Manhattan et là, il a fallu faire très vite. Alors, on a couru. Nos premiers pas dans New York ont donc été un sprint à travers les rues pleines de monde et de taxis très pressés eux aussi. Arrivés devant le théâtre, il faisait chaud, les poumons brûlaient même, mais ils ouvraient juste les portes. Impec'.
On a trouvé nos places, on s'est installés, j'ai réussi à mettre mes lentilles en plein milieu d'une salle de spectacle pleine à craquer.
Le rideau s'est levé et là... c'était magique.



Les chanteurs/danseurs, les costumes, les décors... tout était parfait !
En voilà un petit extrait.

En sortant, on a pu découvrir la ville pas en courant cette fois, et profiter un peu. Sur Times Square, même la nuit, on a l'impression qu'il fait jour et qu'on va bronzer tellement il y a de lumières.




On a trouvé le bon bus ou presque, et on est arrivés sains et saufs à notre hôtel à Parsippany, New Jersey.

Bienvenue à New York.