vendredi 11 mars 2011

Yogi yoga

Comme vous pouvez le voir, j'ai retrouvé l'inspiration. Alors pendant que je suis là, on va parler un peu de mon cours de yoga.

Le vendredi, c'est le jour du cours de yoga. Oui, je fais du yoga.
A la base, je m'étais inscrite à ce cours pour essayer de pas planter (malencontreusement) une fourchette dans l'œil de l'un de mes colocs (à la con) de mon ancien appart'. Le fait est que, de une, j'ai déménagé (Dieu merci !!), et de deux, le yoga n'a pas vraiment eu l'effet escompté sur le contrôle de mes émotions négatives (appelons-les comme ça^^).
Il faut dire que la prof n'aide pas.

La prof de yoga, en effet, elle est peut-être très douée pour mettre son pied derrière sa tête, mais par contre niveau "création d'une ambiance propice à la concentration", elle est pas championne. Extrait de la bande son du cours :
"Alors, on met bien ses mains à plat par terre, c'est important les mains à plat, je peux vous dire que si vous ne mettez pas vos mains à plats, vous aurez certainement des problèmes de tendinites aux poignets, ça je sais de quoi de parle, j'en ai eu 3 fois au poignet droit et 4 fois au poignet gauche avant de comprendre qu'il fallait mettre ses mains à plat, parce qu'aucun de mes profs ne me l'avait dit, alors j'ai dû le comprendre toute seule. Alors estimez-vous heureux que je sois là pour vous faire gagner du temps et vous dire quoi faire. Quand vous serez, comme moi, avancés en yoga, et que vous pratiquerez, comme moi, tous les jours pendant 3 heures, vous serez bien obligés de tout faire pour éviter les blessures. Ça c'est comme les gens qui ne savent pas respirer en rythme. Beaucoup de mes collègues qui enseignent le yoga ne savent pas respirer. Pour moi c'est un truc naturel, je ne peux pas l'expliquer, c'est juste quelque chose que je sens. Alors que la plupart des gens bloquent la diaphragme. Le diaphragme ? Non, la diaphragme hein ! Excusez-moi si je fais des fautes de français des fois, mais vous devez comprendre que le français c'est ma quatrième langue, et l'anglais c'est ma cinquième, alors c'est possible que des fois je me mélange un peu"

(MAIS TG !!!)

Donc pour la décontraction, on repassera. Je m'entraîne à discipliner mon esprit pour arriver à tenir en équilibre sur un pied façon flamand rose sans être perturbée par son monologue égocentré. Je cultive l'espoir de pouvoir ensuite l'appliquer aux bruits de pas éléphantesques du voisin du dessus quand je lis des bouquins philosophiques sur le sens du progrès de l'Humanité.

vendredi 4 mars 2011

JE HAIS LE MÉTRO DE MONTRÉAL

JE HAIS LE MÉTRO DE MONTRÉAL.

(article éponyme)


D'abord, je le hais parce qu'il est moche. Plus que moche, je dirais qu'il est laid comme un pou, comme un bouton d'acné, comme un pou poilu sur un bouton d'acné purulent. Non mais sans dec' :



Surtout quand tu reviens de Moscou, et qu'à Moscou le métro je t'explique, c'est ça :






Ensuite, je le déteste parce que je passe ma vie à l'attendre. Il en passe un toutes les décennies, et toi t'es là sur ton quai moche, à cuire dans ton manteau et tes bottes d'hiver.


Enfin, et SURTOUT, je le déteste, parce qu'on m'y vole mon portefeuille. Mon innocent portefeuille, mon permis de conduire avec ma photo de quand j'avais 15 ans (on avait rien d'autre à leur donner), ma relique de carte de métro illimitée de Moscou, mon jeton à caddie Casino, des papiers de bonbons russes datant des cours d'Elena avec Louise, quelques kopecks, et plein d'autres trucs qui ont une autre valeur que celle de l'argent.

(et aussi de l'argent)




(les photos de Montréal sont pas de moi. Je les ai piquées sur Internet, tellement ce métro vaut même pas la peine qu'on se fatigue à appuyer sur le bouton de l'appareil, tellement il faut rester concentré, tellement que dès que tu lèves le nez on te pousse sur les rails)

jeudi 3 mars 2011

Déménagement de chez les fous

L'autre raison pour laquelle je n'écris plus aussi souvent (je le sais que vous n'avez pas tous gobé l'histoire du patin à glace), c'est que je suis hyper occupée à Montréal !

Et plus particulièrement, il y a deux semaines, j'étais occupée à déménager. L'une des plus belles occupations de ma vie d'ailleurs.
Non, parce qu'il faut dire que ça faisait un moment que j'attendais qu'on me libère du joug de ce maudit immeuble d'étudiants bruyants. Et là, comme un œuf des cloches de Pâques, m'est arrivée la bonne nouvelle : "On a quelqu'un pour prendre ta chambre".
Sauf que l'œuf de Pâques m'est tombé sur le coin de la lorgnette le 10 février, pour déménager le 14.

J'avais jamais épluché les petites annonces aussi vite de ma vie. Première chambre à visiter : un coin charmant, grand calme, coloc mexicain absent... chambre sans fenêtre, merci, au-revoir.
Ma deuxième tentative fût la bonne : j'avais atterri chez "Régis".

Régis c'est un gars bizarre un peu, il a un bonnet juif sur la tête, il est susceptible comme une vache piquée au cul, il a une robe de chambre rouge velours et des magazines "féminins" gays dans ses chiottes.

Mais il a aussi un grand appart près du métro, une grande chambre avec vue sur le jardin, un salon qui ressemble à la forêt amazonienne, deux chats mignons, et son boulot c'est de retaper des vieux meubles avec des matériaux écolos.
Alors moi je dis : Banco.

Donc après un baluchonnage express et un déménagement dans une tempête de neige avec l'aide de mon déménageur moldave, me voilà installée dans ma nouvelle piaule. Moi, et mon sourire crétin/béat/satisfait/soulagé.

Pour que vous puissiez prendre la mesure de l'ampleur du changement, quelques photos avant-après s'imposent.
Alors voilà AVANT :





(ce dernier truc, c'était un peu la cerise sur le Sunday tu vois^^)


Et voilà APRÈS :

(ma chambre, c'est la classe internationale. J'ai un dressing assez grand pour s'y faire une super cabane. Et encore, là j'avais pas encore accroché mes photos d'animaux des montagnes)


(le salon-forêt vierge)


(la cuisine tout confort, avec des FENÊTRES et encore quelques plantes vertes)


Bref, je respire dans mon bel appart'. Maintenant il n'y a plus qu'à attendre que la neige fonde, et je pourrai profiter du balcon et du jardin. Ah, oui, le jardin :


Et mon nouveau copain le chat :)