lundi 25 mai 2009

Montreal, jour 3

Le troisième jour à Montréal... le seul où on a vu le soleil^^
On est parties tôt de l'auberge de jeunesse, tellement tôt que le bistro français où on avait prévu de déjeuner était pas encore ouvert (bande de feignasses). Du coup, on s'est rabattues sur une cantine bien québécoise (une sorte de compromis entre un bar PMU et un "Chez Martine" avec des abats-jour en plastique coloré) où on a mangé des pancakes arrosés de sirop.
En sortant, on a enfin pu voir Victoria Square sous un soleil radieux.


On a pris le métro, et direction le parc olympique. On avait à faire là-bas. Tout d'abord, un bon compromis pour les biologistes et les amis des animaux : le biodôme.
Sous un ancien stade des JO, ils ont recréé plusieurs écosystèmes et introduit des petites bêtes. Le coin "climat tropical" a été ma seule occasion du week-end de me mettre en débardeur^^. Dans la partie Saint-Laurent marin, on a remis nos pulls et on a fait des photos des canards.


Enfin, on s'est attendries devant les manchots de l'Antarctique.


En sortant de là, et après avoir supporté les braillements de quelques millions de gamins mal élevés, on est allées chercher un peu de calme en haut de la tour de Montréal, la plus haute tour inclinée au monde :


D'en haut, très belle vue sur la ville évidemment :


Comme les pancakes de Germaine nous avait donné de l'énergie pour (au moins) toute la journée, on a continué notre petite visite, par l'insectarium. Là, j'avoue que j'ai été déçue... je pensais que les insectes seraient vivants, qu'on pourrait voir une grosse araignée sucer la moelle d'une mouche tropicale (vous avez vu Microcosmos ? ;)) et des papillons sortir de leur chrysalide... rien de tout ça malheureusement. Une belle collection d'insectes empalés.

Bon, il y avait quand même quelques mygales^^


On a pas manqué non plus la visite du grand stade (dont le toit a tendance à s'effondrer assez régulièrement parait-il^^).


En fait, ils ont construit un toit pour pouvoir utiliser le stade même l'hiver (parce que déjà qu'il est pas rentable l'été, bon...). Mais en hiver, ils doivent le fermer pendant 3 mois parce qu'ils ont peur que le toit s'effondre sous le poids de la neige. Logique hein ?

Après une rapide pause au soleil, on a passé le reste de l'après-midi dans le jardin botanique. On a flâné avec nostalgie dans le jardin alpin (il y avait même de la lavande^^).


Puis on est allées voir les bonzaïs du jardin japonais, et on a essayé de piéger ce maudit héron qui reste immobile pendant 2 heures mais s'envole dès que j'arrive pour le photographier^^.


Le jardin chinois :


On a fini avec le jardin des plantes toxiques (un petit caprice de biologiste, mais n'empêche maintenant je saurai qu'on peut se suicider avec du muguet^^).

Enfin, il a été l'heure de reprendre le métro, puis le bus pour Québec où un espèce d'affreux gars n'a pas voulu bouger de place pour qu'on soit à-coté et qui, pendant 3 heures, a ronflé en prenant tout l'accoudoir. Bref.

vendredi 22 mai 2009

Montréal, jour 2

Le lendemain, après une courte nuit et un petit dej' égayé par une rencontre avec un breton pas si intéressant que ça, on a pris notre plan et on est parties explorer la ville.
Il ne pleuvait plus. Par contre, on gelait (j'ai amèrement regretté de pas avoir pris mes gants^^).
On a marché de l'auberge près du vieux port jusqu'en haut du Mont Royal. Ça fait une trotte, mais la vue en valait la peine :


Et puis on était pas fatiguées, alors on a fait le chemin inverse. Là, en cherchant une entrée vers leur célèbre ville souterraine, on s'est retrouvées dans la gare, et après avoir consulté le plan de la ville, j'ai oublié mon guide sur un banc. On est reparties, on est allées manger dans un Subway souterrain lui aussi, on a changé de table parce qu'un troupeau de dindes gloussait un peu trop fort juste derrière nous. On a voulu repartir, j'ai cherché mon guide... Et là, 2h plus tard et pleines d'espoir, on retournait à la gare. Et le plus beau, c'est qu'il était encore là. Exactement à l'endroit où je l'avais laissé, une meuf avait même posé son sac dessus sans s'en rendre compte...

Donc en fait, soit ce bouquin est magique : il est invisible sauf pour son propriétaire. Soit le Québec est le pays le plus civilisé du monde (si vous en doutez encore...). Soit un mini-guide français de Montréal, ça n'intéresse personne, c'est même pas assez gros pour faire bien sur l'étagère (l'explication la plus plausible).

L'après-midi, on s'est baladées dans le quartier gay, avec ses super héros sur les murs.


A 16h, on a pris un chocolat chaud dans la vieille-ville (on avait aussi commandé une part de tarte, mais elle est jamais arrivée^^).
Et à 17h, LE temps fort du week-end :



On est allées voir le cirque du Soleil ! :)
(on l'avait raté quand ils donnaient un spectacle gratuit à Québec, mais comme quoi on est persévérantes^^). Bon, cette fois, c'était pas gratuit hein. C'était même très cher, bien qu'on ait pris les places les plus économiques (tout en haut, dans le coin, derrière le poteau).
Mais ça c'est pas trop grave, parce que c'était vraiment trop beau.
Le thème : les petites bêtes. (en fait, c'était l'œuf, mais il servait vraiment à rien cet œuf qu'ils ont trimballé tout le long, on a même jamais su ce qu'il y avait dedans...) Donc ils étaient tous déguisés en insectes, et ils jonglaient avec des rondelles de kiwi, grimpaient sur une toile d'araignée géante, sans parler de l'histoire d'amour entre monsieur Punaise et la coccinelle... Voilà un aperçu.

En sortant, on était ravies bien-sûr. On avait reposé nos pieds aussi, alors on pouvait repartir se promener. On a arpenté le quartier chinois et on s'y est trouvé un resto bien sympa.


Après un super festin, on s'est fait un plaisir de rentrer à pattes. On a retrouvé l'auberge et on s'est couchées. Encore plus tôt.

mardi 19 mai 2009

Montréal, jour 1. Pluie.

Avec Chloé, on a décidé de profiter du week-end de 3 jours pour aller visiter Montréal. On a donc pris le bus tôt samedi matin avec nos petits baluchons. On avait réservé l'auberge de jeunesse (une auberge alternative, où on ne prend que ton prénom en guise de réservation et où il y a du Nutella au petit dej'), le bus, fait nos picnics, checké la météo... soleil avec quelques nuages, 23°.

12h45, arrivée à Montréal. Il pleut. Et pas qu'un peu. On a abandonné l'idée d'un casse-croûte bucolique sur un carré de gazon et on a mangé nos sandwichs à la cafèt' de la gare, avec un chocolat chaud à l'eau particulièrement infâme et en fond sonore une grand-mère qui parlait toute seule. Après ça on a pris le métro vers l'auberge.
C'est à la sortie du métro que les choses se sont gâtées en fait.

Parce qu'il a fallu partir à la recherche de cette auberge bien planquée dans une ruelle du vieux Montréal, que c'était loin, surtout quand une avalanche d'eau te tombe sur la tête en continu. On a donc pris la rue du Square Victoria, dans le bon sens (mais ça on le savait pas encore^^).
200m plus loin, on a pensé qu'on s'était trompées de sens, alors on a fait demi-tour.
300m plus haut, on a compris que le premier sens était le bon, alors on a refait demi-tour. Arrivées au fameux Square Victoria, on est entrées dans une bouche de métro parce que c'était ça ou la noyade. En l'espace de 10 minutes, on s'était faites tremper jusqu'aux os et nos cheveux gouttaient partout.
Youpi.
Comme ça se calmait pas, on a dû ressortir, de toute façon mouillées pour mouillées... On est enfin arrivées à l'auberge de jeunesse, on a pris nos draps, donné nos sous, on est montées dans la chambre, on a regardé par la fenêtre, et là... il ne pleuvait plus !
Trop heureuses, on a posé nos affaires, j'ai mis mes lentilles et changé mes chaussettes (pour remettre mes pieds dans des chaussures mouillées mais bon...), pris le plan de la ville et on est sorties, direction le vieux port. Sauf qu'avant qu'on ait passé le coin de la rue, il s'était remis à pleuvoir.
Donc là, on a commencé à se dire que, peut-être, cette ville ne nous aime pas.


On a quand même longé le port en sautant par-dessus les flaques, et on a trouve l'endroit adéquat pour passer une après-midi pluvieuse :


Et oui, bien que j'ai lâché tout ça il y a bien longtemps, j'ai encore une tendance prononcée à rester avec des scientifiques^^ Alors il fallait s'attendre à ce genre de visites (et à des phrases genre "attend, je prend la grosse molécule en photo !").
Déjà, on a commencé par faire le queue pendant 40 minutes pour avoir nos tickets. Une fois au guichet, la dame nous a prévenu : "Il vous faudra environ 2h30 pour faire le tour du site. Mais vous savez, les activités sont prévues pour les 9/14 ans..."
Ça ira très bien pour nous, ne vous en faites pas^^
En effet, une petite révision des lois de la physique en marchant sur une poutre, regardant une spirale tourner ou essayant de s'enfermer dans une bulle de savon géante, ça fait jamais de mal. On a aussi fait un jeu vidéo où on devait conduire un petit robot sur Mars (nos adversaires, qui devaient être en cm2, nous ont battu à plates coutures^^). Et pour finir, on nous a fait subir une sorte de lavage de cerveau à base de cinéma 360 pour nous apprendre à ne pas gaspiller l'eau.
Non, vraiment, c'était bien.

Comme tout cela nous a pris du temps, il était largement l'heure de trouver un endroit pour manger quand on est sorties. On avait bien prévu le coup : notre objectif était d'aller manger dans un resto russe. On avait trouvé deux adresses sur Internet, en plus elles étaient sur la même rue, pratique pour comparer les cartes.

On a donc traversé toute la ville en métro pour trouver cette rue. Le choix a été vite fait : le premier resto n'existait plus. On est entrées dans le 2ème, qui avait l'air d'un "Chez Martine" de bord de route nationale français. On a été accueillies par une russe, qui était occupée à servir une tablées d'ukrainiens qui fêtaient un anniversaire en grande pompe. On commençait à douter sérieusement d'être dans l'endroit idéal, et quand on a lu la carte (et les prix), on a compris qu'on mangerait pas ici. On l'a expliqué à la gentille serveuse, et on a repris le métro dans l'autre sens. Une demi heure plus tard, on était rendues sur une jolie rue bien plus accueillante, remplie de restos grecs. Mais ce n'était pas notre destination. En effet, après tout ce vagabondage, on s'est rabattues sur un resto polonais.

Après avoir entendu Charlotte me dire qu'en Pologne, elle avait mangé de la soupe à la saucisse pendant 3 semaines, j'avoue que j'avais un peu peur.
Mais en fait, la cuisine polonaise, c'est super bon ! :)
(la seule critique pouvant être faite à ce resto étant peut-être l'ambiance musicale : à mi-chemin entre de la chanson populaire allemande et la chorale de Patrick Sébastien^^).

Après ça, et comme il ne pleuvait plus, on est rentrées à pieds en passant par la (très) animée rue Sainte Catherine. On a retrouvé l'auberge et on s'est couchées. Tôt.

jeudi 14 mai 2009

Déménagement

Et oui, un autre jour très attendu a fini par arriver lui aussi : le jour où on m'a mise à la porte des résidences. Ou celui où je les ai fui, au choix. En attendant, il a fallu mettre le réveil bien fort pour se réveiller le lendemain de la soirée avec les sociologues bourrés. Surtout qu'ils sont sans pitié avec les lèves-tard : on était censés avoir débarrassé le plancher avant 11h.
Donc résumons-nous : finir sa valise sans rien oublier, faire le grand ménage, aller rendre sa carte de laverie, descendre donner les affaires qui ne sont pas rentrées dans la valise, sortir la poubelle, prendre une douche, rendre ses clés... en 2h, c'est possible !
Après avoir récupéré ma nouvelle clé, j'ai trainé ma valise FMA (merci Chloéé !), mon gros sac plastique avec les affaires qui ne rentraient pas dans la valise mais que je ne voulais pas laisser, mes deux sacs à dos sous la pluie et dans un bus bondé jusqu'au centre ville. J'ai sauté du bus dans la côte d'Abraham et j'ai roulé ma valise dans ma nouvelle rue :


Je lui ai fait grimper l'escalier si raide et si étroit, j'ai prié pour que la clé se bloque pas dans la serrure et là, enfin, j'étais chez moi.


Enfin chez moi. Chez Eduard et Roberto surtout. Ce sont donc mes tous nouveaux colocs, et je peux vous dire que je suis bien tombée :)

Déjà, leur appart est surement la coloc' la mieux tenue de tout l'hémisphère : chez nous le parquet brille, les casseroles sont lustrées et on mange avec des sets de table (ça, ça aurait plu à ma mamie^^).
En plus, c'est des vrais cordons bleus :
-J'ai fait de la vichyssoise, tu veux goûter ?
-Oh, oui, c'est quoi ?
-Un truc français, comme toi.
-Oh, c'est bon !
-Tu veux un bol ?

Bon, c'est embêtant parce que c'est pas demain la veille que j'aurai un truc bon à leur faire goûter...

En plus ils sont vraiment cool : à la résidence, il n'y aurait eu personne pour jouer avec moi à un jeu où on échange des moutons contre des pierres dans le but de construire des villes et des routes, jusqu'à 1h du mat', en mangeant du Jello et du camembert.
(le Jello, c'est ça :


Comme les desserts d'hôpitaux dans les séries américaines^^
Il est bleu parce qu'on a pris celui aux bleuets. C'est immonde, je confirme)

Ce qu'il y a de bien aussi avec cet appart', c'est qu'il est à 5 minutes à pieds de la rue St Jean, une des artères principales de Québec. Depuis 2 semaines que j'habite là, j'ai déjà testé toutes les boulangeries françaises du coin. Je vais sur la rue St Jean tous les jours, plusieurs fois par jour même, et même quand j'ai rien à y faire, j'y vais, c'est trop bon (ça me change des courants d'air dans les tunnels et du campus désert le week-end).

Maintenant, on va pouvoir parler des défauts de cet appart'. Il y en a pas beaucoup, mais quand même. Mes colocs sont obligés de parler français quand je suis là, parce que sinon ça fait un peu genre on t'exclut, va apprendre l'espagnol. Eux, ils sont gentils. Par contre, leurs amis qui téléphonent à la maison, eux, ne sont pas toujours gentils, ou du moins ils ne sont pas assez francophones pour comprendre que "je ne parle pas espagnol" ça veut dire "je ne parle pas espagnol" en français.
Sinon, cet appart' est un frigo à lui tout seul : quand il fait 20° dehors, il fait 10 dedans, c'est magique. Je peux même pas ouvrir les fenêtres pour faire rentrer la chaleur, parce qu'elle sont trop lourdes, donc en fait je dois attendre que mes colocs rentrent, et souvent c'est le soir, quand il fait froid dehors.
Mais bon, ça, c'est des détails.
Non, cet appart à un gros, un immense, un incommensurable défaut.

Sa connexion Internet.

Oui, Internet bas débit, limité à 2Giga par mois à se partager. Pour vous donner un ordre de grandeur, à la résidence j'avais 10Giga pour moi toute seule et je dépassais tout le temps.
Donc, c'est la torture. Plus moyen de regarder les Guignols de l'info et le Zapping sur le site de Canal. Plus moyen d'écouter de la musique sur deezer, d'être toute la journée sur msn, de checker mes mails toutes les 10 minutes.
Mais j'ai trouvé une parade : la salle informatique libre service de la faculté de sciences sociales ! Autrement dit : re-bonjour le campus désert (session d'été oblige), re-bonjour le DeKoninck tout aussi désert, je fais chauffer la carte de bus et, pendant que je suis là, bonjour les cours d'été en auditeur libre.

Je serais presque triste de quitter ce petit monde parfait pour aller passer un week-end de 3 jours à Montréal... j'ai dit presque^^

vendredi 8 mai 2009

Cérémonie de fin de labo


Et oui, ce jour tant redouté a fini par arriver : la cérémonie de clôture du laboratoire de recherche. Une belle occasion de réunir la promo de socio, nos profs, quelques hauts-placés du département et les clients commanditaires des enquêtes qui ont hanté nos nuits cette année.
Tenue de ville.
Cette fois, j'ai compris : j'ai fait appel à Chloé pour me trouver de quoi me fondre dans le paysage... "Tu pourrais me prêter une jupe, une veste... oh, et puis des chaussures aussi !"
N'empêche, cette fois, j'étais dans le thème.
Et heureusement, parce que notre client (un gars de la direction de santé publique de Montréal), à notre grand étonnement, est venu de Montréal pour nous écouter (bon, il a avoué qu'il est venu parce que c'était ça ou s'occuper d'une pile de dossiers sur la grippe porcine, mais chuut...).
On a donc soigné notre exposé. En fait on l'a bien remanié, parce qu'on est censés boucler ça en 4 minutes chrono et qu'à la répétition j'avais parlé pendant 3 minutes et demi...
On est passées en milieu/fin, le meilleur moment (celui où plus personne n'écoute). Évidemment, c'est passé à la vitesse de l'éclair (le moment le plus long étant celui où on monte les 3 petites marches pour aller sur l'estrade toute éclairée).

Une fois tous ces exposés un peu barbants terminés est venu le moment mondain où tout le monde se congratule un verre de vin à la main. Je pensais qu'il y aurait des petits-fours... le département de socio est pas si riche apparemment, 2 bols de chips ont fait l'affaire^^ Le tout au milieu de moulages de statues grecques... mouai, c'est décidément pas mon truc les cocktails.

Mais la soirée n'était pas finie, loin de là. Il était prévu que tout ce petit monde endimanché continue sa course dans un restaurant chic. On a donc bougé nos talons hauts (enfin pas moi^^) jusqu'à Place Ste-Foy pour s'attabler dans un prétentieux restaurant pompeusement nommé L'Académie. Trois tables avaient été réservées spécialement pour nous. Ainsi, le délicat moment où chacun essaie de se trouver des voisins de table acceptables sans toutefois avoir l'air de faire la fine bouche a tourné en ma faveur : Céline à-coté, Chloé en face, Véronique de l'autre coté - sauvée.
Non pas que j'ai pas envie de socialiser avec nos amis les sociologues. Mais disons que le département de socio a fourni le vin (note aux français : oui, au Québec on apporte son vin quand on va au resto) et qu'il a été plutôt généreux. Autrement dit : en moins de temps qu'il faut pour le dire, ils étaient tous bourrés. Imaginez : 25 sociologues bourrés dans un restaurant^^

Et déjà que -de base- les conversations de sociologues sont souvent pas très intéressantes, là, on avait carrément touché le fond.
A la fin du repas (après que j'ai mangé les pâtes à la carbonara les plus chères du monde), une des filles s'est levée et a lancé :
"Bon, où est-ce qu'on va maintenant ?"
un gars : "On va se saouler !"
la fille : "Oui, ça on s'entend, mais où ?"

Comme tout le monde avait besoin de prendre l'air, on a levé le camp et fini de décider dans la rue. Il y avait une boite de nuit juste en face, mais il ont préféré aller dans une autre, qui est à 20 minutes de là (la logique sociologique sans doute^^). Alors on a amorcé un mouvement en direction de ce bar (enfin tout le monde sauf un gars qui avait déjà traversé l'autoroute dans l'autre sens et qui a failli mourir en voulant nous rejoindre^^).

Une vingtaine de sociologues bourrés dans les rues de Québec, c'est pas beau à voir croyez-moi, et encore moins à entendre^^ Au moins, sur le chemin, on aura eu quelques révélations :
"Oui, tu sais, dans ma profession... drag queen"
Moi j'ai lâché le cortège avant l'arrivée à destination : pas trop envie de festoyer avec des pochtrons pareils... en plus, il fallait que je me réveille le lendemain, j'avais un petit déménagement à faire...