mercredi 25 juillet 2012

Ratatouille, la fin (tragique)

Je ne sais pas qui se souvient, mais l'hiver dernier nous avions eu quelques problèmes de voisinage avec un charmant rongeur, qui pillait nos placards. A force de scotch de chantier sur les diverses interstices que comptent notre cuisine, on avait finalement réussi à repousser ses assauts sur nos provisions (je rappelle que cette petite bestiole avait sur la conscience la liquidation complète d'un paquet de pâtes importées d'Italie m'appartenant, ce qui la condamnait d'office à payer un lourd tribut).

En ce mois de juillet torride, ce rat des villes a refait surface dans nos placards, saccageant au passage quelques denrées vitales. Il semble cependant que cette fois la santé ne soit pas au rendez-vous : le petit rat, on pouvait le suivre à la trace partout où il allait puisqu'il laissait derrière lui (et sur la farine, et le sucre, et le riz, et le thé, merci bien) de jolies trainées sanguinolentes.
(et là vous vous dites "Bon, la prochaine fois qu'elle nous invite à bouffer, on trouve un excuse")
Devant la dégueulasserie de la situation, nous avons opté pour une solution aussi radicale que gratuite (vu que c'est le proprio qui paye) : on a appelé l'exterminateur ! (mouahahaa)

Un bien grand mot pour désigner un type bedonnant qui se pointe, monte sur une chaise pour voir le placard sinistré, tombe parce que la chaise a rendu l'âme sous son poids (véridique), sort de petits cubes verts de son sac et nous dit :
"Bon, vous avez un rat, je vais mettre du poison dans le placard pour le rendre encore plus inutilisable et dans peu de temps vous aurez un rat mort qui se décomposera dans votre plafond. Bonne journée et désolé pour la chaise !".

Donc voilà, on en est là, on a plus qu'une chaise, plus de rat mais plus de placard non plus.
Cela dit, une petite illustration maison s'impose avant de clore définitivement le sujet Ratatouille :