lundi 2 mars 2009

Sanguinarium

Cette année, ma mère a consenti à skipper ses vacances au ski pour venir découvrir le Québec (et elle a bien raison^^). Elle a donc débarqué il y a une semaine à la gare d'autocars de Sainte-Foy (non, elle est pas venue en car depuis Dauphin, je la sens arriver celle-là).
Je lui avais demandé de garder de la place dans ses valises, pour pouvoir ramener un peu de mes affaires (mes bouquins du premier semestre, et surtout le fruit de mes après-midi shopping (chose que je ne fais jamais en France, d'ailleurs)). Sauf qu'à la place de venir avec une valise à moitié vide, elle est venue avec une valise à moitié pleine... de choses à me laisser !
Des choses qu'on ne trouve pas ici, à savoir :
- du chocolat, une quantité énorme de chocolat, tellement que je sais même pas si je l'aurai fini avant de repartir (je vais être obligée de rester plus longtemps, c'est bête hein, mais sinon j'arriverai pas à fermer ma valise^^)
- du gâteau au chocolat maison
- des petits Lu à la fraise et des brownies Carrefour
- des galettes St-Michel
- des croquants du Queyras (la plupart d'entre vous ne peuvent pas comprendre, donc si vous êtes québécois, venez chez moi pour y goûter, et si vous êtes français, allez donc dans le Queyras^^)
- de la pâte de coings (!!!)
- du comté
Et, pour finir, l'instrument du drame : du pain.
Pas mal de pain. Tellement que, même à deux, on a pas réussi à le finir avant qu'il se mette à durcir (pourtant j'ai mangé que du pain et du fromage pendant 3 jours^^).
Donc jeudi matin, tout juste réveillée, j'ai voulu en couper un bout pour me faire une tartine à la confiture de bleuets. Avec mon super couteau aux dents tranchantes.
Sauf que le pain français avait encore durcit dans la nuit. Le couteau a déclaré forfait, il s'est laissé nonchalamment glisser le long de la croûte cuite à l'ancienne, pour finalement aller se planter, dans mon doigt.
Et merdeuuuu.
Saignement.
Saignement hémorragique, si bien que le temps d'aller de mon bureau à mon évier (soit environ 2 mètres), j'en avais déjà foutu partout par terre.
Une main dans l'évier, et vint le temps de la réflexion.
Une dizaine de cotons démaquillants sur le doigt et vint le temps du "Salut maman, désolée de te déranger si tôt mais ta fille est un boulet" (heureusement qu'elle loge à 4 portes de là).
On a réussi à stopper la catastrophe ménagère (non mais c'est pas possible, on a des artères qui passent dans les doigts ou quoi ?), puis j'ai quand même eu des petites tartines pour faire revenir un peu de couleur sur ma face.
C'est donc avec un bon pansement que je suis allée affronter l'exam' d'anglais, qui s'est plutôt bien passé, surtout compte tenu du fait qu'on avait droit au livre de grammaire, sauf que moi j'avais pas amené le livre de grammaire en me disant qu'aujourd'hui c'était l'examen, donc en fait j'ai fait sans mais ça le prof ne le saura jamais (à moins qu'il ne le déduise à la lecture de ma belle prose anglophone^^).

3 commentaires:

Lou a dit…

Cho-co-lat O_o

Unknown a dit…

C'est comme ca quand les mamans débarquent... mes grand-parents me ramènent encore des trucs que je déteste manger...

tindomerel a dit…

Yeuuuh Schotzala tu t'es fait un bobo ? Même pas évanouie ni rien, je suis fière de toi ! ^^
(Oui, je sais, quand on s'est cassé tous les os du corps deux fois, comme toi, ça doit pas être une petite hémorragie doigtale qui fait peur. Mais quand même)
D'ailleurs faudra qu'on m'explique pourquoi t'as pas peur quand TU te fais mal mais que t'as très peur quand c'est des gens dans les films de Tarantino qui ont mal (je me souviens encore de ton cri d'horreur avec le coup de la jambe dans Boulevard de la mort ^^^)
Gros bisous !