dimanche 15 mars 2009

Ski de fond

Ça faisait longtemps tiens. Bien longtemps que j'avais pas chaussé une paire de skis.
Mais puisqu'ici, on a de la neige à profusion, autant en profiter. Direction donc la station Duchesnay, un petit bonjour à l'hôtel de glace en passant, et nous voilà rendues, de bon matin, dans un chalet de luxe, avec un parking assez grand pour garer tous les school bus de Québec.
On nous a donné le plan du site, on nous a demandé notre pointure, et on nous a filé des skis.


On a opté pour le ski de fond, parce que c'est plus sécuritaire pour les ligaments croisés^^ On a fait groupe avec des sud américains qui n'avaient jamais vu un ski de leur vie, et le gentil moniteur nous a accompagnés sur le premier kilomètre. Après ça, il est retourné chercher les sud américains qui avaient pas passé le dernier virage, et on a pu commencer notre expédition.


Ça s'est plutôt bien passé je dois dire. On se poussait régulièrement pour laisser passer des skieurs chevronnés qui nous doublaient sans dire bonjour ni merci (apparemment, le québécois est sympa partout sauf sur des skis^^). C'est à la première descente que les choses se sont un peu gâtées, et qu'on a accusé nos premières chutes, grâce au cocktail neige bien gelée/skis bien fartés/absence totale de technique d'arrêt.
Une fois finie la première boucle, on a suivi les panneaux pour trouver la cabane à pic-nic :



Et là-bas, j'ai passé 20 minutes à essayer de photographier des moineaux trop cute.


Et l'après-midi, on a repris, dans des sentiers encore plus boisés que le matin. Boisés et bruyants je dirais. Parce que les arbres font du bruit.
Parfaitement. Ils craquent. Et je peux vous dire que c'est super glauque (surtout quand, au départ, tu ne sais pas que ce sont les arbres qui font ce bruit là. Dans les Queyras, les arbres ne craquent pas... enfin je crois pas...). Donc si quelqu'un veut m'expliquer pourquoi les arbres craquent, ça serait gentil.
Parce qu'avec Chloé on a des théories divergentes : elle pense que les arbres ont un esprit et qu'ils écoutent tout ce qu'on dit. Moi je crois que le craquement vient des skieurs qui se sont fait kidnapper et enfermer dans les troncs, et qui tapent pour qu'on leur ouvre.

Trève d'interrogations, on a encore eu quelques skieurs impolis, quelques descentes, quelques chutes... score final :
Chloé : 4
moi : 3
Donc Chloé a gagné^^ (mais moi j'ai la mention spéciale "chute à l'arrêt")

Le soir, pour se remettre de nos efforts, on a décidé d'aller (enfin) dans un resto suisse qu'on avait remarqué depuis le mois de septembre. Devant, on a rencontré des suisses (logique^^), qui se sont bien marrés en le voyant, mais qui n'y sont pas entrés^^


Une fois à l'intérieur, l'hospitalité helvète était au rendez-vous : garde-robe, service ultra-rapide, panière de pain (!!) (si vous n'êtes pas un français vivant au Québec, vous ne pouvez surement pas comprendre^^). Jusqu'à ce qu'on se rende compte que la serveuse nous apportait tout le matos pour faire une bonne fondue savoyarde, alors que nous on lui avait commandé une raclette valaisanne.
Drame.
La voilà nous engueulant, parce qu'on aurait pu lui dire avant, nous enlevant notre panière de pain, et repartant bougonnante avec son appareil à fondue sous le bras.
Là, l'idée de nous lever, de nous casser et d'aller faire un festin au Thaï nous a traversé l'esprit.
Mais, la voyant revenir avec ce qui semblait ressembler à un appareil à raclette, on a décidé de rester cool, plus cool que la serveuse pour qui on devait être trop jeunes/pas habillées assez classe, et on s'est laissées servir.
Autant vous dire qu'une telle quantité de fromage après une telle traversée du désert fromagère fut appréciée^^ On a pas non plus craché sur le dessert (profiteroles et forêt noire (et oui, même dans un resto suisse^^))
En fait, il n'y eut que l'addition pour nous faire dire qu'on y reviendrait pas... je crois que j'avais jamais mangé pour si cher dans un restaurant.
En tout cas jamais quand je devais payer moi-même^^

Pour se consoler, on a fini la soirée avec Le monde de Narnia, et là j'ai mieux compris d'où venait la théorie des arbres qui écoutent aux portes^^

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'en suis pas sûr mais je trouve que ton moineau ressemble plus à une mésange...
Les arbres ne craquent pas, ils papotent autour d'une tasse de sève.

Anonyme a dit…

Ah enfin un (ou une) qui est d'accord avec moi... Et puis mon idée est moins flippante que la tienne !

Quant au resto suisse, c'est vrai que l'hospitalité était... bancale XD. Connasse de serveuse.

Pierrick a dit…

Le moineau, c'est effectivement une mésange. Et si les arbres craquent, c'est parce qu'ils se pratiquent pour le moment où ils passeront par nos poêle de fonte à réchauffer nos refuge.